1500 km sur l’Amazone

Nous sommes à Belem, au bord d’un bras de l’Amazone, dans la zone portuaire réservée aux barges fluviales.

Nous partons mardi ou mercredi, pour une durée de voyage de 6 jours, remontant le fleuve sur 1500 km, mais nous pouvons dormir sur place (et même se baigner …)

Nous avons stocké eau et nourriture pour une autonomie de 6 jours. Les camions et leurs chauffeurs commencent à arriver.

En attendant nous allons visiter Belem et ne pourrons plus envoyer de nouvelles avant une huitaine.

On vous embrasse

Serra de Capivara

Comme je l’annonçais précédemment, ce sont beaucoup de kilomètres qui nous attendent sans grand intérêt touristique. Imaginez une ligne droite reliant Brasilia et un point en bord d’océan au nord de Fortaleza. Cela fait à vol d’oiseau 1800 km …..

Tout d’abord une bonne route traversant pendant 550 km une zone agricole couverte de grands champs de blé et de coton, nous sommes sur un plateau à environ 500 m d’altitude. Et il fait très chaud, surtout le soir au bivouac.

Champs de coton
Champs de coton

Quelques cent km plus loin, c’est l’inconnu : pour éviter un très grand détour, nous prenons la piste. Sur la carte,  c’est tout rose : une grande ligne droite nous amènerait dans la Serra de Capivara que j’avais sélectionnée comme point d’intérêt.

Comme cela arrive très souvent dans ces lieux non touristiques les cartes sont fausses et le gps n’a pas les pistes au bon endroit ! la mauvaise piste va de villages en villages mais après deux jours et 600 km, nous arrivons à bon port, non sans avoir à demander notre chemin très souvent. On se croirait en Afrique, les femmes allant chercher l’eau au puits, ainsi que les ânes menés par les hommes (vous remarquerez q’ici, les femmes ne marchent pas derrière les ânes  !!!!),  les maisons en adobe sauf que les toits sont en tuile …. et il y a l’électricité.

L'heure de la vaisselle, il fait 37°
L’heure de la vaisselle, il fait 37°
Troupeau de zebus
Troupeau de zebus

Ceux qui me connaissent bien ont dû deviner pourquoi j’avais choisi de passer par ce parc National ….. et si je vous disais qu’en plus, on n’a même pas fait un détour !!!!

Il y a ici plus de 30 000 peintures rupestres, la plus grande concentration au monde, disent-ils … Ils y ont trouvé des évidences de présence humaine datant de 50 000 ans. Les peintures sont vieilles d’environ 10 000 ans. Il y a 128 sites ouverts au public répartis en 14 circuits, que l’on fait majoritairement en voiture, le parc étant si grand. Nous y passerons une journée.

Nous commençons par la visite du petit mais très bien fait musée de Sao Reimundo. Nous avons la chance d’y rencontrer un paléontologue parlant français qui va tout nous expliquer en détail. De plus, il nous aide à trouver un guide, obligatoire, pour la visite du parc. Ce sera un étudiant en archéologie, parlant français également.

Je vais bien évidemment vous inonder de photos. Les différences notables avec ce que nous connaissons en Afrique, ce sont les scènes de vie de tous les jours avec des groupes de personnes, des scènes de sexe assez expressives. Des scènes de chasse mais au filet ou à la lance sans arc ni flèche, d’ allégresse avec danseurs et équilibristes.

Mais laisse-la moi
Mais laisse-la moi
Il compte les coups
Il compte les coups
Nandous
Nandous
Moutons
Moutons

Il est vrai que la densité des dessins sur les parois est impréssionnantee et, vu le temps sec et chaud, ils sont assez bien conservés. Il est vrai que sans guide, on aurait grimpé aux grottes moins intéressantes et , vu la chaleur, il vaut mieux s’économiser !

Cervidé
Cervidé
Scène de la vie courante
Scène de la vie courante
L'arbre est très vénéré
L’arbre est très vénéré
Acrobates
Acrobates

Pourquoi y-a-t-il alors si peu de visiteurs ? cela est du à son éloignement, au fin fond de l’état de Piauli, à 560 km de la première grande ville. Un seul hôtel correct où nous passerons la nuit car il y a une piscine ! après la marche de la journée, elle est bienvenue.

Ils commencent aussi à goudronner les routes autour et il y a maintenant un nouvel aéroport ….

Mardi 13 octobre nous repartons poursuivre notre longue traversée, continuant notre route vers le nord est, par le goudron cette fois-ci.

Nous passons par la ville de Teresina. Elle est connue pour être la ville la plus chaude du Brésil, et comme on est dans les mois les plus chauds ….. le thermomètre du Mercedes indiquait 40,5° et celui de la cellule affichait « aie » …. A 18h ce soir, la nuit est tombée et il fait encore 35°. On ne cuisine plus à midi, on va dans les « lanchonetes » où on mange pour 5 euros avec deux boissons comprises, et le soir, on cuisine dehors pour laisser la cellule se refroidir. On attend 17h30 pour s’arrêter avec la clim à fond, donc on abat des kilomètres !!!!

Brasilia

Il faut savoir que Brasilia a été construite au milieu de la savane brésilienne, à plus de 1000 km de Rio et à 1100 m d’altitude. J’avais 10 ans lorsque cette ville avait été inaugurée et ce dont on en disait avait frappé mon esprit : une ville à la même altitude que les sommets vosgiens, en plus dans le » désert »  ! Il est vrai que je ne savais pas que je verrais un jour La Paz, à 4000 m …..

Un chantier réalisé en 3 ans grâce à la volonté du président Kubitschek et inaugurée en 1960, seule ville bâtie au XXème siècle.  On reconnaît dans le plan de Brasilia la silhouette d’un avion.  Construite par 60 00 ouvriers dirigés par l’urbaniste Lucio Costa et l’architecte Oscar Niemeyer.

Plan Brasilia
Plan Brasilia

Dans le cockpit, la Place des 3 Pouvoirs :  l’exécutif avec le Palais Présidentiel, le législatif avec le Congrès et le judiciaire avec le Tribunal Fédéral.

Dans le corps de l’avion, les Ministères de part et d’autre d’une immense esplanade, parcourue par deux autoroutes de 6 voies chacune …. Mais aussi de nombreux beaux bâtiments dont le Cathédrale, le Musée National, etc …Les ailes de l’avion abritent les quartiers résidentiels et commerciaux.

Vue du haut de la tour télé
Vue du haut de la tour télé
Le stade
Le stade

 

Nous partons dés huit heures pour la visite car il fait déjà 30° …. Le premier jus d’orange de la journée, au pied de la tour Télé nous laisse quelque surprise ….. (voir photo).

02-elle nous prépare un jus d'orange, c'est tout

Nous parcourons à pied une grande partie de l’axe centrale de la ville, afin de bien nous imprégner de son ambiance.

Manif dans la rue
Manif dans la rue
Le Musée National
Le Musée National

Le Musée National, inauguré pour les 99 ans de Niemeyer, constitue la plus grande coupole au monde jamais construite, en 2006

La Cathédrale, juste à côté, a été achevée en 1971, son plan est circulaire. Sa forme peut être associée à un calice.

La cathédrale
La cathédrale
Intérieur
Intérieur

Le Congrès National a ses bâtiments administratifs dans deux tours verticales en H, ce qui  contraste avec l’horizontalité des autres bâtiments.  L’auditorium du sénat se trouve sous la petite coupole (81 membres), la chambre des députés à l’intérieur de la grande coupole inversée (513 membres). Rassurez-vous, ils ont un toit et fort certainement la climatisation !!

Le congrès national
Le congrès national
Le congrès national
Le congrès national
Les deux chambres
Les deux chambres
Le tribunal suprême
Le tribunal suprême
Le siège du Ministère des affaires étrangères
Le siège du Ministère des affaires étrangères
Le mémorial Kubietschek
Le mémorial Kubietschek

Intérieur église  Dom Bosco

Intérieur église Dom Bosco

C'est pour nous
C’est pour nous

Nous avons bien aimé l’atmosphère de cette ville ; en passant dans la zone commerçante, nous avons trouvé notre Carrefour préféré, c’est quand même là que l’on trouve un peu de vrai fromage, thé et Nescafé comme chez nous, chocolat presque comme chez nous …. Et quelques gâteries car la route qui nous attend va nous emmener dans la pampa pour quelques jours. Vidange avant de partir également, c’est juste le bon moment.

 

En route vers Brasilia

Mardi 29 septembre dans l’après-midi, nous quittons Rio de Janeiro par le Nord pour rallier Brasilia, qui est encore bien loin bien sûr ! d’ailleurs ici, tout est loin !!! Nous quittons la côte atlantique pour très longtemps ….

De nombreuses visites sont prévues sur
le chemin et nous commençons par nous rendre à Petropolis, à une soixantaine de km de Rio, appelée aussi « La Ville Impériale ».

01-Petropolis, cité Impériale

Nichée à 800 m d’altitude, c’est l’ancien lieu de séjour des empereurs et maintenant des présidents, villégiature très appréciée pour son climat : 23° en moyenne toute l’année.

Le palais de cristal
Le palais de cristal

02-demeure époque coloniale 04-une autre demeure

L'avion de Santos Dumont
L’avion de Santos Dumont

Petite ville très coquette que nous visiterons en calèche, il faut bien changer ses habitudes

Pour passer la nuit, nous choisirons le parking fermé d’une pizzeria et je crois que nous sommes tombés dans un des meilleurs restaurants de la bourgade : nous goutterons en apéritif le fameux fromage du Minas Gerais, rond, jaune et assez dur à l’extérieur, blanc et tendre à l’intérieur, servi avec de fines galettes ….. le meilleur, c’était les galettes mais je crois que c’est comme cela dans toute l’Amérique du Sud, ils ne savent pas ce qu’est un bon fromage ! par contre la pizza était délicieuse avec du VRAI gorgonzola !!!

Ce fut une bonne introduction à cette région du Minas Gerais  que nous rejoignons le lendemain par une bonne route à 4 voies la plupart du temps mais qui serpente énormément à cause d’un relief très accidenté. Elle doit sa notoriété à la découverte d’énormes filons d’or dans les années 1700.  Au 18ème siècle, la production d’or du Brésil égalera celle du reste du monde. Un afflux de population permettra l’émergence de nombreuses petites villes ainsi que l’arrivée de centaines de milliers d’esclaves africains pour travailler dans ces mines. Ouro Preto en est un des plus beaux exemples, avec sa multitude d’églises baroques , mais elle devient aussi un des principaux foyers intellectuels et artistique du Brésil.

Nous visitons tout d’abord la Basilique de Congonhas, célèbre pour ses douze statues effectuées par un sculpteur très célèbre du Brésil. Il avait  la lèpre et se faisait fixer ses outils sur ses bras …

La basilique de Congonhas
La basilique de Congonhas
Un des 12 prophètes
Un des 12 prophètes

Nous visiterons longuement Ouro Preto, qui fut appelée avant Vila Rica, ce qui veut tout dire. Petite ville superbe mais, comme vous le verrez sur les photos, dont les rues sont extrêmement pentues.

Ouro Preto
Ouro Preto

Difficile de la traverser en voiture, on ne sait plus où on en est, et le gps non plus !!! On y voit de tout côté des églises, il y en a 23, et de très beaux bâtiments. Le musée des mines a une collection exceptionnelle de pierres précieuses.

Hôtel colonial
Hôtel colonial
La Matriz do Pilar
La Matriz do Pilar

12-multitude  d'églises

La place Tiradentes
La place Tiradentes
Matriz de St François d'Assise
Matriz de St François d’Assise

Le lendemain, visite de la Mine Passagem. Celle-ci, qui n’est plus en exploitation, a permis l’extraction de 32 tonnes d’or depuis son ouverture …. Ce qui est impressionnant, c’est le moyen de locomotion pour y descendre. Un chariot en bois sur rails est attaché à un câble. Le treuil, de fabrication anglaise, datant de 1870,  est mu par un moteur à  air comprimé. On descend à –240 m.

Entrée dans la mine

Entrée dans la mine

La descente
La descente
Lac souterrain
Lac souterrain
Remontée
Remontée

Puis ce seront les villes coloniales de Serro, Diamantina qui est tout de même à 1400 m d’altitude ….

 

Mardi 6 octobre, nous traversons une zone montagneuse pour rejoindre la grande route reliant Rio à Brasilia. Puis des paysages style savane, avec palmiers et manguiers entre autre …

Comme en Afrique
Comme en Afrique

9b coucher de soleil

Vers 16h, nous voilà au bord du lac de la ville Tres Marias. Un peu tôt me direz-vous … mais nous ne sommes pas au pièces !!! et il fait 32° depuis ce matin !!! alors pas d’hésitation, un bon bain et dîner dans une des « baracas » qui tient lieu de restaurant. Nous sommes les seuls clients, mis à part quelques locaux qui boivent un coup … On dînera de poisson grillé ( une portion suffit pour deux, et on en laissera …), frites, riz arrosés de 1 litre de bière glacée  …..hé il faisait chaud !,  le tout pour 11 euros ….. On se demande parfois si cela vaut la peine de faire les courses et la cuisine !!!

Costa Verde

Vendredi 25 septembre, temps breton : brume, bruine enfin pas terrible pour les photos.

Surtout que nous prenons la très belle route de la « Costa Verde » qui serpente et qui monte et descend sans cesse entre les plages et les promontoires rocheux. Un peu long tout de même car il y a par la même occasion de très très nombreux ralentisseurs, pas commodes du tout et les radars sont là pour la forme …..

La costa verde
La costa verde

Nous traversons ce même jour le Tropique du Capricorne et prenons sur la tête, juste au repas de midi, une pluie effectivement de type tropicale !!!! juste de le temps de plier bagage, ce n’est pas comme les nombreux marcheurs et baigneurs de la belle petite plage où nous nous étions arrêtés.

Arrivés le soir même à Paraty, dont le centre historique est un petit bijou.

02-paraty 03-paraty
07- toujours paratyNous y passerons deux nuits afin d’avoir le temps d’en profiter. Les rues sont faîtes de gros pavés, tous les bâtiments dans le même style colonial, datant de l’arrivée des portugais au Brésil. A marée haute, certaines rues sont inondées mais cela n’a pas l’air de les déranger.

05- paraty à marée haute

Nous en profiterons pour faire une bonne lessive, car les « lavanderia » ne sont pas nombreuses sur la route et que nous comptons rejoindre Rio de Janeiro demain dimanche.

Au fait, ce matin, au petit déjeuner, nous avons eu la visite de drôle de petites bêtes : grands comme des écureuils mais plutôt ressemblant à des singes. Si vous trouvez leur nom, merci …

11- ha, cette fleur est appétissante 10- vue de près

« Si tu vas à Rio …… n’oublies pas de monter là-haut …. »

Bien sûr qu’on y est monté !!!! le ciel était bien gris, dommage pour les photos, mais au moins il n’y avait pas de brouillard, ce qui est assez fréquent ici …..

Premières favellas à Rio
Premières favellas à Rio
Au loin, le corcovado
Au loin, le corcovado

La statue du Christ Rédempteur surplombe la ville depuis le Corcovado à 750 m d’altitude. On y a une vue superbe sur toute la baie et la ville qui est très étendue entre les collines. Les favellas se nichent dans chaque creux libre.

16- et le voilà

Vue du lac Rodrigo de Freitas
Vue du lac Rodrigo de Freitas
Au loin le Pain de Sucre
Au loin le Pain de Sucre

Nous sommes aussi monté au Pain de sucre, dont le nom donné par les indiens était « Pau-nh-Acuqua »qui signifiait « haut promontoire pointu et isolé » et qui a été interprété par les portugais en « Pao de Açucar ». De là haut, on voit bien la longue plage de Copacabana (5 km). Le temps étant un peu frais pour les Brésiliens, 26° mais très agréable pour nous pour les visites …. La plage était vide !!!! et les seuls promeneurs étaient en T-shirt et short !!!! pas de belles photos à présenter messieurs !!!! ……

Vue du Christ de puis le Pain de Sucre
Vue du Christ de puis le Pain de Sucre
Les avions atterrissent dans la ville
Les avions atterrissent dans la ville
Copacabana
Copacabana

Le lendemain, nous visitons le quartier de Santa Teresa où l’on monte par un petit tram. Temps toujours couvert. De belles demeures mais parfois à l’état d’abandon, c’est le quartier des écrivains et des artistes.

21- le tram de Sta Teresa

On imagine bien l’ampleur et l’émerveillement de la découverte que les premiers navigateurs arrivés ici ont du éprouver. De grandes baies pour ancrer les navires à l’abri et une forêt luxuriante tout autour. En fait, ce sont des huguenots français, au XV ème siècle, qui ont implanté en premier une petite colonie sur les rives de la baie du Guanabara (site de l’actuel Rio) mais ils n’ont pas su conserver cet atout. Les portugais la leur ont repris … Je vous conseille de lire le livre « Rouge Brésil » dont je ne me souviens plus l’auteur ( mais avec Internet …)  qui relate bien cette histoire, romancée bien sûr. Au fait, je l’ai prêté à l’un d’entre vous qui ne me l’a pas encore rendu …

L’île Santa Catarina

Lundi 21 septembre nous franchissons le pont séparant Florianopolis du continent.  Cette ville de 400 000 habitants est sur l’île Santa Catarina, 58 km de long et 18 km de large.

Dés qu’on sort de la partie urbanisée, on passe par de beaux petits villages de pêcheurs, bien proprets et nous rejoignons le sud de l’île où nous attend le petit restaurant très connu du « Bar do Arente ». Sa caractéristique, mis  à part le fait qu’on y mange poissons et fruits de mer, c’est qu’il est rempli, des murs au plafond de post it où chaque client met un petit mot

Nous y avons mis le nôtre !

05-bar do arente 06-fruits mer

07-petit mot

Peu de temps après avoir quitté cette île, qui mêle lieux déserts voir sauvages, puis front de mer branché, nous sommes amenés à reprendre l’autoroute qui nous éloigne des côtes. En effet, des montagnes assez élevées empêchent  toute autre route. Prise vers 15h30, nous nous trouvons piégés : pas de sortie pendant 130 km !!!! sinueuse et très chargée en camion, nous n’avons pas le choix, il nous faut repousser « l’heure syndicale » ….. Dés que nous pourrons nous en échapper, nous trouvons un bivouac fort sympa, calés sur les rails d’une ancienne gare. Les oiseaux vont chanter une bonne partie de la nuit …..

10-bivouac à la gare

 

Mercredi matin nous reprenons notre route et retrouvons le littoral. Succession de superbes plages de sable fin blanc, qui effectivement Janine « crisse » quand on marche, et bacs pour franchir les nombreux bras de mer.

08-bac

09-pêcheur

Difficile de trouver des bivouacs car ces bords de mer sont assez peuplés. Quand je parle de plages de sable, ce sont des centaines de kilomètres qui en sont couverts. On se baigne régulièrement, l’eau est bonne mais trop de vagues à mon goût pour nager …. Je dois être la seule dans tout le pays à avoir un maillot de bain une pièce !!! et ce n’est pas encore Copacabana …

11-midi à la plage

 

Nous nous rapprochons de Sao Paolo, que finalement nous dépasserons en passant par Sao Vicente, style Cannes en bien bien plus grand …. , par Santos (ville du footballeur Pelé) et continuons à longer le littoral pour trouver un bivouac. Finalement, nous optons pour un petit restaurant en bord de lagon : nous dînerons d’un délicieux plat de poisson/crevettes et bénéficierons du parking pour passer la nuit. Et en plus, la voisine vend des huîtres fraîches !!! On en achète une douzaine, le temps de faire la photo Jean-Louis a dû lui faire du gringue car elle nous en rajoute une quinzaine !!!  plus 3 citrons !!!!

Marchande d'huîtres
Marchande d’huîtres

13-coucher soleil

 

 

Porto Alegre

Nous entrons au Brésil par la petite ville de Chuy où tout est vendu hors taxe.

Au fait, on a loupé la douane !!!!!! vite,  demi-tour car nous tenons à faire tamponner nos passeports pour être en règle quand nous ressortirons de ce pays dans environ 1 mois et demi, on ne sait jamais ….

Nous continuons notre remontée vers le nord, direction Porto Alegre en  passant par une presqu’île toute en longueur entre l’océan et le lac Dos Patos. Pour y accéder depuis  le sud, on prend un bac. Nous sommes en ville, quelques voitures garées le long d’un trottoir représentent la file dans laquelle il faut se mettre … une demie heure de traversée, puis c’est une mauvaise route entourée de prés inondés car il a beaucoup plu ces derniers temps. Très difficile de trouver un endroit pour s’arrêter !

1-petit bac en Uruguay, bord de mer
Petit bac en Uruguay, bord de mer
2-vraiment petit
Vraiment petit…
3-tiré par un canot à moteur
Tiré par un canot à moteur

 

Pour le bivouac de mercredi soir, on se lance sur 4km d’une piste à moitié sous l’eau mais fort heureusement sableuse, afin de trouver un surplomb sec en bord de mer …..

C’est jeudi dans l’après-midi que nous arrivons au nord de Porto Alegre, chez Eric et Elisabeth ( les cousins de Janine et Ernest ) qui nous accueillent chaleureusement.

7-chez Eric et Elisabeth, Brésil
Chez Eric et Elisabeth, Brésil

Nous y resterons deux jours mais je n’ai jamais vu autant de pluie tomber aussi longtemps ! Elisabeth  nous emmène dans son superbe potager qu’elle cultive d’une main de maître et nous fait profiter de sa production.Je n’ai jamais vu des citrons aussi gros et nous aurons pour dîner des œufs tout frais de ses poules. Nous sommes au printemps et les fraises commencent déjà à mûrir. Merci encore pour votre hospitalité.

Nous repartons samedi 19 dans l’espoir de retrouver le soleil ….. Pour cela, nous empruntons l’autoroute RS239 qui va plein est, en direction de l’océan ; puis elle devient simple route, puis grande piste, puis pistouille …. Et nous nous retrouvons dans la montagne, à 900 m d’altitude.8- sur la piste 9-à 900m d'altitude

Il pleut toujours, continuons ! et soudain, on se retrouve au bord d’une falaise qu’il va falloir descendre ; une bonne vingtaine de lacets serrés va nous ramener à 45 m d’altitude ! aucun risque de vertige car la forêt, de type tropical, est très dense. C’est l’heure du bivouac : on s’arrête à une propriété où l’on voit de la fumée sortir d’une jolie petite maison verte. Nous sommes accueillis très gentiment par la propriétaire et sa fille qui, rapidement, viennent nous chercher pour boire un café ; nous essayons de discuter un peu, mêlant espagnol, italien et francais ‘portugaise’, elles ont l’air de comprendre ; on est loin de parler portugais ! Cerise sur le gâteau, la maman vient de sortir du four une brioche, un régal !

11- bivouac chez l'habitant
Bivouac chez l’habitant

10-cascade au loin

Il pleut toujours, cela fait 2 jours qu’il y a 99% d’humidité dehors ….

Colonia de Sacramento

Nous avons bien quitté Buenos Aires samedi matin le 12 septembre, par une température encore assez fraîche. Mais avec bon espoir de voir les choses s’arranger, allant vers le nord.

Effectivement, vers midi on atteint déjà les 16° et avec grand bonheur, nous pouvons profiter de Thermes situés le long de notre route. Là, une eau aux alentours de 40° et un air extérieur de 20° …. Un bon moment de délassement. Il doit y avoir une faille due à une activité sismique qui longe le fleuve Uruguay car de nombreux thermes sont annoncés un peu partout.

Après une nuit passée au bord du fleuve Uruguay,  nous passerons la frontière de ce petit pays à Colon/Paysandu. Comme d’habitude, des panneaux indiquent qu’on ne peut rien importer de comestible, on planque tout mais les douaniers ne réagissent pas devant les sachets de fruits et légumes que nous venions d’acheter pour liquider nos pesos ….

Nous avions déjà visité lors de notre précédent voyage la charmante petite ville coloniale  de Colonia de Sacramento, en Uruguay, prenant un bateau rapide depuis Buenos Aires pour traverser l’estuaire du fleuve Plata. On y avait vu beaucoup de vieilles voitures de collection. Et voici que ce matin, nous passons devant une casse de voitures anciennes, certes délabrées mais dont le spectacle valait un arrêt et  des photos !

02-voitures

01-voitures (2)
Notre premier bivouac en  Uruguay est très typique : nous sommes accueillis dans un élevage de chevaux de courses d’endurance …. Quel calme ….

03-bivouac éleveur

C’est vers 19 h que notre hôte nous invite pour un « asado », le BBQ typique d’Amérique du sud. Dans 5 minutes nous dit-il …..

06-au boulot 05-asado

Et il saute dans sa voiture pour aller certainement à la ville, acheter les ingrédients, un dimanche soir ….. De retour vers 19h45, il allume le feu ….. Nous amenons des rillettes françaises et des crakers pour attendre les braises …… Nous dînerons à 21h30 mais quel régal ! nous n’étions que 3 mais il y en avait bien pour 10 …..

Nous apprenons entre autre que ces chevaux font des courses de 80 km, 120 km ou 160 km selon leur qualification. Leur fille aînée qui était venue en entraîner un nous confie que cela prend 7 heures pour 160 km…. Sur une des photos, vous verrez le carrousel dans lequel ils font marcher les chevaux 6 heures par jour ….. et une vidéo si j’arrive à l’envoyer …..

08-petit massage 04-carroussel

Le bivouac de ce lundi soir est en bord de mer ; il fait très bon maintenant.

Pas de moules sur les rochers malheureusement, nous nous contenterons des « langostinas » congelées argentines qui sont fort bonnes d’ailleurs !

Espérons que demain nous pourrons acheter du poisson ou des fruits de mer. A ce propos, nous n’avons pas changé d’argent, pouvant payer les achats en dollars américains, qui en quelque mois ont doublé leur valeur, 1 USD valant 29 pesos, malheureusement pour les Uruguayens qui importent presque tout …

Cette journée de mardi se déroule tout au long de l’Atlantique. Nous passons Punta de l’Este, petite ville balnéaire très renommée en Urugaye, trouvons enfin du poisson frais dans un petit village et dormirons peu avant la frontière brésilienne dans un camping, afin de trouver une connexion wifi.

De retour en Argentine

Nous voilà à nouveau à Buenos Aires, pour la 4èmé et dernière fois ……
Il faut dire que notre petit havre de paix chez Andean Road nous permet de faire agréablement les derniers préparatifs avant le départ.
Ce matin, il faisait 3,5°C ….
Nous serions nous trompés  de destination ?
Vu le froid ici, nous n’allons pas nous attarder …