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Turquie, Janvier 2023

Notre premier voyage de l’année va de dérouler entre l’ Europe et l’ Asie. Départ le 4 Janvier pour Ancône( Italie ) où nous embarquons pour la Grèce. Arrivée à Igoumenitsa le 7 janvier, c’est la 3ème fois en un an et demi que nous prenons ce ferry !! Il va falloir que je prenne une carte de fidélité !

Attente au départ

Nous traversons rapidement la Grèce où nous faisons une seule étape en bord de mer afin d’arriver rapidement en Turquie.

La mer Egée

Dimanche 8 janvier à midi, nous franchissons la frontière turque. Ci-dessous la carte de la première partie du trajet.

Nous franchissons le Détroit des Dardanelles sur un pont qui fait bien 4 km de long. Nous nous rendons compte qu’il nous faut réviser nos cours d’histoire …. La bataille des Dardanelle, est un affrontement de la Première Guerre mondiale qui opposa l’Empire ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli dans l’actuelle Turquie du 18 mars 1915 au 9 janvier 1916. Merci Wikipedia.

Ce détroit sépare, sur notre gauche la Mer de Marmara et sur notre droite, la Mer Egée. On aperçoit de nombreux cargos en attente de l’autorisation de passer. C’est un passage obligé pour rejoindre la Mer Noire depuis la Méditerranée.

Nous nous arrêtons « à la turque » c’est à dire n’importe où et n’importe quand ….

Ici, toutes les routes principales ont 4 voies. On se croit donc sur des autoroutes mais attention, il n’y a pas d’entrées ou sorties aménagées. Un tracteur peut sortir d’un chemin, une voiture peut s’arrêter pour le piquenique de la famille, il y a des stands de fruits, etc …. Ainsi arrêtés, je peux photographier facilement cet immense pont.

Halte au soleil à midi, en sortant de l’ « autoroute » on se dégote un chemin sympathique .

Nous passons la nuit dans le village de Troie, à 200 m du site. Aucun commerce, pas de bureau de change mais un effort de communication avec quelques affichages dans les ruelles que je parcours ….

Retour des moutons dans ce village champêtre

Ce site n’est pas qualifié comme important mais qui ne se souvient pas du Cheval de Troie ?

Autrefois, il n’y avait pas de représentation du cheval en bois mais suite à la production hollywoodienne …

La nuit a été si fraîche que nous commençons la visite avec du givre !

Aucun bâtiment n’est encore debout mais ce qui est remarquable, c’est que l’on peut voir les murs des « Troie » successives qui ont été bâties l’une par dessus l’autre.

Sur la photo qui suit, on voit la table des sacrifices et les puits à offrandes.

On peut voir 8 périodes mises à nue. La première date de 2900 av JC, les murs sont en briques d’argile séché.

La ville antique se trouve sur une colline qui surplombe une plaine fertile. Au fond, on aperçoit le détroit … Il faut se rappeler que Troie commerçait beaucoup par voie maritime.

Beaucoup d’écureuils s’épanouissent ici …

Une des entrées principales pavées de la ville.

Ce qu’il reste du théâtre …

Restons en là car, à partir de demain, les visites seront bien plus impressionnantes.

En effet, mardi 10 janvier nous sommes à Ephèse. Cette ville grecque a été édifiée au 3ème siècle av JC, à proximité de la mer. Elle fut conquise au 1er siècle av JC par les romains et comptait alors 200 000 habitants. C’était l’un des ports les plus actifs avec ceux de Rome et d’ Alexandrie. On pénètre dans le site par une allée bordée de cyprès. Dès l’entrée, une série de sarcophages sculptés m’interpellent.

Une borne miliaire qui servait à l’époque de bornes kilométrique. On en avait déjà vu en Espagne …

Puis nous arrivons à la voie Arcadiane qui reliait l’ancien port au théâtre. Mesurant 500 m de long et 11 m de large, on se rend compte que la mer est bien plus loin maintenant.

Ce théâtre pouvait accueillir jusqu’à 24 000 personnes. Il est réputé être le plus grand du monde romain.

Nous remontons la rue de Marbre le long de laquelle on peut admirer des frontons sculptés et d’ autres pièces intéressantes.

Au loin, un bâtiment sort du décor …

Ephèse est surtout renommée pour la magnifique façade de la Bibliothèque de Celsius. Les colonnes de marbre veiné sont superbes.

Les maisons en terrasses permettent d’imaginer la vie quotidienne des patriciens. On peut y admirer les vestiges de 6 demeures patriciennes, protégées par une vaste structure métallique. Il est surprenant de voir l’état de conservation de nombreuses peintures murales.

Quelques beaux carrelages comme ici, un lion.

Je ne résiste pas à vous présenter ce graffiti, hé oui, déjà …. Il représente un combat entre deux gladiateurs.

Comme toute ville romaine, on peut apercevoir des canalisations.

Cette visite, toute en escalier, en fatigue plus d’un, n’est-ce-pas Jean-Louis !

Le 11 janvier, nous voilà partis pour une journée de pluie. Nous poursuivons notre avancée et arrivons à Priene sur un parking vide ! Nous sommes les seuls visiteurs.

Cité plus ancienne d’un siècle qu’ Ephese, cette ville reste très prospère jusqu’à l’époque romaine, avant que l’ensablement du fleuve ne permette plus de rejoindre la mer.

Il pleut, il pleut, …..

Située sur les pentes du Mont Mycale, nous montons les grands escaliers d’accès pour atteindre au sommet une allée pavée de marbre.

Devant Jean-Louis, on peut voir les dalles creusées en ondulations pour empêcher les chevaux tirant des chariots de déraper.

Les canalisations anciennes sont toujours visibles.

De nombreux pans de murs sont encore debout. Les rues tracées en damier se croisent à angle droit. Ce qui est une nouveauté architecturale pour l’époque.

Nous arrivons au théâtre, dans un état de conservation exceptionnel. Il est quasiment inchangé depuis l’époque Hellénique.

Au fond, les gradins

Dans la première rangée des gradins, les notables s’assoient sur des sièges en marbre à pattes de lion.

Jean-Louis aussi ……

Un peu plus loin, nous traversons les ruines d’une église byzantine.

Puis, c’est le temple d’ Athena commandé par Alexandre Le Grand. Les tronçons de colonnes à terre ainsi que les cinq encore dressées montrent le gigantisme du lieu.

On surplombe alors l’ Agora et les ruines des boutiques l’entourant.

Enfin, nous voilà devant le bâtiment du Sénat, de forme carrée. En excellent état lui aussi.

Nous nous sommes crus être des explorateurs dans une cité fantôme, sans âme qui vive … Il faut dire que ce ciel gris donne une atmosphère irréelle.

Retour au 4X4 trempés mais émerveillés par ce que nous avons vu. Je ne pensais pas qu’au XXIéme siècle, on pouvait encore parcourir des sites laissés en l’état en toute liberté. Allez, un apéro bien mérité et un bon repas chaud avant d’attaquer la visite de l’après-midi.

Une vingtaine de kilomètres plus au Sud de Priene, le site de Milet. Il fut habité dés 2000 av JC et a été une des plus importantes cités commerciales et maritimes d’Asie Mineure. De nombreux savants et intellectuels y résidaient dont Thalès (avec son célèbre théorème).

Au 5éme siècle av JC, l’architecte Hippodamos imagina la 1ère cité respectant des règles strictes d’urbanisme. Maisons de même taille, rues à angles droits, îlots identiques. Malheureusement, il n’en reste pas assez de vestiges pour se rendre compte.

Le théâtre est la pièce maîtresse du lieu. Il est si grand qu’on a du mal à le photographier en entier.

L’entrée sur la scène et les coulisses se font par un escalier central.

On accède aux différents niveaux de gradins par de grandes galeries latérales aux voutes très bien conservées.

Très belle vue du haut des gradins.

Les places assises sont séparées par des passages couverts en bon état.

A l’extrémité de chaque rangée de sièges, toujours des pattes de lions.

Nous montons au plus haut du théâtre ce qui nous permet de voir au loin l’étendue de l’ ancienne ville, malheureusement recouverte par la végétation.

Seuls les thermes de Faustine, épouse de Marc Aurel, sont partiellement debout . Nous y descendons directement depuis la colline sur laquelle le théâtre s’appuie. Ils furent construits au 2ème siècle av JC et sont encore impressionnants.

Le grand bâtiment à gauche abrite les bassins.

A l’intérieur, on voit les fours à bois pour chauffer l’eau des piscines.

Le bain d’eau chaude est le mieux conservé quoique je n’y mettrais pas le pied !

Sur ses bords, deux statues : un lion et Poseidon, dieu des mers.

La salle de repos est d’une belle grandeur.

Après cette visite, nous reprenons la route. Nous traversons quelques villages dont certaines rues sont bordées d’orangers.

Puis nous nous dirigeons vers le lac Bafa. Paysage très curieux et photogénique avec tous ces gros rochers qui surplombent des espaces vert éclatant.

Il a tellement plu que les prairies sont submergées.

Le petit village où nous nous rendons a bâti ses maisons entres les rochers.

Et c’est là que nous établissons le bivouac, auprès d’un restaurant fermé, mais dont le propriétaire nous accueille, avec branchement électrique pour le chauffage !!! Les turcs sont vraiment très accueillants malgré la difficulté de langage pour se comprendre.

Nous sommes au bord du lac. On y voit des barques de pêcheurs ainsi qu’un ancien château/monastère.

Et le ciel se dégage enfin …

Reprenant notre route le lendemain, des sites mineurs se dévoilent au fur et à mesure de notre avancée.

Après une centaine de kilomètres, nous rejoignons la petite ville de Daylan, en bord de mer. Le soleil est de retour, la température est plus clémente, 14° environ. Nous sommes à la latitude de Tunis.

Un agréable front de mer où de nombreux bateaux attendent le touriste ….. Etant les seuls nous sommes accueillis comme du pain béni au café où nous faisons halte, en quête de renseignements.

Après les tractations d’usage, nous embarquons pour une croisière d’une heure trente sur le chenal qui relie le lagon à la mer.

Mais qu’est-ce-que Jean-Louis a bien pu voir ?????

Dans la falaise au fond, en zoomant, vous verrez plusieurs Tombeaux Lyciens creusés dans la roche.

Nous descendons le chenal parmi les roseaux. On passe sous les tombeaux que je mitraille !

Sur la gauche, en zoomant, on en voit des plus petits

Notre capitaine nous offre LE selfie du voyage ….

Nous sommes choyés. Transats faits maison, une bonne tasse de thé avec petits gâteaux, cela fait une jolie pose dans ce raid.

Plus loin, nous pénétrons carrément de un champ de roseaux dans lequel nous zigzaguons à travers d’étroits passages.

Pour finalement arriver en bord de mer, à la plage des tortues. C’est ici qu’elles viennent pondre en avril/mai pour des naissances en septembre.

Finalement, retour vers la ville au soleil couchant. De temps à autre, des cabanes de pêcheurs. Les habitants ont mis en place un système astucieux de grilles qui montent et descendent pour piéger les poissons qui ont remonté le courant avec la marée.

Entre les deux maisons ci-dessous, un homme actionne une crémaillère qui descend la grille sous l’eau afin que nous puissions passer.

Chut …… laissons mon chauffeur se reposer …..

Un dernier regard sur les tombeaux …..

Ce soir, nous dormons chez l’habitant. Trouvé sur Park4night, l’accueil est comme toujours chaleureux. Le terrain est détrempé par les pluies récentes, nous restons donc dans l’entrée mais, ne vous inquiétez pas, nous avons des cales pour passer une nuit confortable !

Ce vendredi 13 janvier, nous sommes entrés en Lycie, une des plus belles régions côtières de Turquie. On doit aux Lyciens peu de constructions mais beaucoup de tombeaux creusés dans des falaises ainsi que de nombreux sarcophages. Ce peuple de navigateurs venu d’ Anatolie s’installa le long de la mer Egée entre Fethiye et Antalya.

Arrêt à  Fethiye, grande ville balnéaire. Stationnement à  côté d’un sarcophage, planté au beau milieu de la rue.

Coincée entre la mer et la falaise, la ville a fini par atteindre les tombeaux lyciens que l’on aperçoit entre les toits des maisons. Il sont plus récents que ceux vus hier, leur architecture est d’inspiration grecque.

Les petites niches correspondent à des gens moins prestigieux.

J’ai gravi la multitude de marches pour me rapprocher du tombeau perché le plus haut et le mieux conservé.

Vu de près, on a l’impression de voir des clous sur la grande porte. Ils sont fictifs vu que toute la construction est en pierre.

Chacune des 4 chambres intérieures contient 3 sarcophages.

La vue d’ici est impressionnante, soit sur la ville et la mer, soit sur les autres tombeaux.

En descendant le long des ruelles, on découvre d’autres tombeaux, bien plus accessibles. Je pense que nombre de jeunes turcs ont dû s’amuser là dedans avant qu’ils ne soient classés monuments historiques …

Nous rejoignons notre véhicule à travers des ruelles bien pentues. On aperçoit au loin les montagnes enneigées, ce qui est normal au mois de janvier.

Nous avons jusqu’à présent descendu plein Sud le rivage turc jusqu’à Fethiye. Nous poursuivons notre chemin direction Patara où nous comptons passer la nuit. Ci-dessous notre tracé en Turquie et la flèche noire qui nous situe au 13 janvier 2023.

Avant d’arriver à Patara, un arrêt pipi nous replonge dans l’histoire ….

Nous faisons bivouac dans le jardin d’un hôtel où le propriétaire nous fournit un branchement électrique sans vouloir être payé….. Il insiste pour qu’on vienne boire le thé au coin du feu allumé dans un foyer extérieur.

Patara est connue pour sa plage de sable fin. Mais aussi pour sa cité ancienne dont les constructions ont été protégées par les dunes de sables amenées par le vent. Grâce à cela, de nombreuses colonnes et pans de murs sont restés debout.

Le bâtiment qui abritait les thermes est dans un superbe état extérieurement. On ne peut pas y pénétrer car il est en cours de restauration.

Nous arrivons au théâtre. Derrière la scène,  on devine les arches en briques, support d’un passage vouté menant aux coulisses.

Les gradins du milieu sont très confortables avec leurs dossiers!

La rue qui menait au port est magnifique avec ses 2 rangées de colonnes.

En quittant les lieux  quelques sarcophages attirent mon oeil bien exercé maintenant .

Nous quittons Patara et roulons environ 75 km sous un petit crachin. Parfois la route sinue dans la montagne, parfois nous surplombons des plages cristallines.

Lorsque nous approchons de Demre, nous sommes intrigués par une anse abritant une multitude de voiliers en bois.

En descendant, nous apercevons sur la colline les ruines des anciens entrepôts de l’époque romaine de ce qui fut le port de la ville. En s’ approchant du bord de mer,  nous comprenons que c’est un chantier de radoubage.

Nous nous demandons comment ils font pour mettre ces énormes bateaux sur cales.

La remorque a un plateau en forme de coque pour la stabilité du bateau posé dessus; elle a 8 roues à l’avant et 12 derrière pour supporter de grosses masses.

Version plus moderne, une remorque en métal avec verrins ….

En fait, ce lieu est en même temps une cale sèche. Il y a bien une cinquantaine de gros bateaux pour touristes … c’est d’ici que partent les excursions pour l’île de Kekova où se trouve une cité grecque engloutie par la mer. Avec un bateau à fond de verre, on peut l’admirer. Mais c’est l’hiver, il n’y a pas d’excursions en ce moment ! ………

Le fond de verre se résume à quelques hublots.

Endroit reposant et enchanteur, surtout que la pluie a cessé.

Nous nous arrêtons au resto du coin pour un chai (un thé en turc), il est presque midi, l’aubergiste est charmante …. On reste déjeuner avec au menu tatziki et calamars, c’est parfait.

Seul inconvénient, les poissons ou calamars sont toujours frits !

Comme vous avez pu le voir, il y avait de la bière. Par contre, assez souvent au restaurant et surtout dans leurs fast food, il n’y a pas d’alcool. Dans les supermarchés par contre, on trouve de tout (vin, bière, alcool fort) et même dans certaines petites épiceries si le lieu est touristique …

J’avais choisi Demre comme étape obligatoire pour visiter le site de Myra. On en parle peu dans les guides touristiques et il fut difficile à situer. Mais une fois qu’on y est, comment cet oubli est-il possible ? Je vous laisse juger par vous-même.

A gauche des tombeaux, à droite le théâtre

Juste à côté le théâtre. On en a déjà visité beaucoup mais il a aussi ses particularités.

Adossés à la colline, au-dessus des gradins, d’autres tombeaux. Cette ville devait être très importante .

Les entrées voutées sont toujours debout ainsi que l’arrière scène.

Heureusement, je suis accompagnée par mon testeur de sièges !

Sur les accoudoirs des sièges du premier rang, de curieuses sculptures.

Un peu partout, de nombreuses sculptures surprenantes . Très belles.

A l’intérieur du théâtre.

Ou bien à l’extérieur ….

Celle-ci semble plus récente.

Avant de quitter les lieux, une photo qui mêle tous ces instants magiques.

Pour le moment , à mon avis, c’est le plus beau site visité durant ce voyage.

Nous poursuivons notre route et traversons Kumluca, ville entourée de serres et de champs d’orangers.

Nous faisons le plein d’agrumes car bientôt nous nous attaquons à la montagne et là, les fruits se feront rares…. En plus à 0,70 € le kilo on peut stocker.

Ce soir nous dormons dans un camping familial, sous les orangers. Les propriétaires nous invitent à cueillir tout ce que nous désirons. Manger sur place des fruits qui viennent d’être cueillis, un vrai bonheur !

Malheureusement, nous n’avons pas assez de place pour en prendre davantage …

Après une nuit bien calme, nous suivons une 4 voies qui va permettre de traverser aisément la grande ville d’ Antalya .  Le problème,  c’est qu’on ne sait jamais à quelle vitesse rouler, ça change tout le temps.  Et il y a des radars et des flics qui verbalisent. Parfois, avec des vitesses fantaisistes !!!

Dans les villes, sur les immeubles, il y a des chauffe-eau solaires comme sur les petites maisons à la campagne. Cela fait des toits curieux à raison d’un réservoir par appartement.

Ce jour là, pas mal de route pour arriver à Aspendos. Même mon GPS connaît ce théâtre …. C’est la 1ère fois que je vois un GPS donner l’image d’un site !

Encore un théâtre me direz-vous ! C’est le dernier, promis !!! Il a été édifié au 2ème siècle ap JC sous le règne de Marc Aurel ; il est très différent des précédents. La vue en arrivant sur le parking est surprenante.

En effet, vers l’an 1200, un sultan ottoman l’a fait restaurer pour en faire sa résidence. Maintenant, tous les étés, des spectacles sont proposés uniquement en soirée. Dans la journée, il fait 46° et personne ne viendrait.

Le mur de scène est en parfait état, garni de niches avec frontons sculptés. Il manque juste les sculptures qui y étaient posées.

J’ai gravi la colline pour vous montrer des vues plongeantes.

Vraiment étonnant comme spectacle ….

Nous reprenons la voiture pour aller voir l’aqueduc qui fournissait l’eau à la ville installée sur la colline. On l’aperçoit déjà derrière les orangers.

Celui-ci parcourait 40 km pour approvisionner en eau une citerne de 5000 litres. Quand j’ai pris les photos du théâtre depuis le haut, j’avais vu les 3 puits pour y puiser l’eau.

.

Sur la photo qui suit, pilier de gauche, on aperçoit un réservoir additionnel qui permet de conserver de la pression tout au long du parcours.

Un village s’est établi autour de l’ aqueduc. Ces pauvres gens attendent le touriste pour gagner un peu d’argent. Nous négligeons les jus d’orange ou de clémentine et testons le jus de grenade. Très rafraîchissant.

Pendant que madame presse les grenades, monsieur tricote …. Ils n’ont pas voulu que je prenne la photo ….

En début d’après-midi nous quittons le bord de mer et roulons direction Nord-Est pour rejoindre la Cappadocce qui est encore bien loin. Une liaison de 400 km qui commence par une douce mais longue traversée de montagnes.

C’est une belle route qui sinue au milieu des pins et qui grimpe,  qui grimpe  …. jusqu’à atteindre la neige à 1700 m d’altitude.

Nous finissons par atteindre la neige. Quelle surprise de voir au bord de la route des piqueniqueurs, autour d’un petit feu !

La température a évidemment bien chuté. Dans la première ville rencontrée, un peu plus bas, nous trouvons un hôtel, faisons quelques courses et mangeons des marrons chauds. Ce soir, ce sera dîner au restaurant.

Le restaurant s’appelle « Miss Tchorba » restaurant. Comme en arabe, tchorba signifie soupe. Mais ici, pas d’alcool …. nous sommes en pleine montagne, pas de touristes et la serveuse porte un foulard. Elle me fait beaucoup de sourires, elle aimerait bien entrer en contact mais le patron (son papa je pense) surveille….. Je ne peux pas la photographier. La moussaka qui suivait la soupe était délicieuse.

Nous poursuivons le lendemain notre traversée montagneuse. De beaux paysages défilent, le ciel est bleu mais il fait froid. Au réveil, -2° …..

Toujours des limitations de vitesse aussi variées que farfelues.

Il faut faire attention. Dans quelle catégorie sommes nous ? la police est à l’ affut ….

Nous sommes maintenant sur le vaste plateau aride d’Anatolie Centrale. Les altitudes varient entre 1200m et 900 m d’altitude. On se croirait dans le désert….

Ici, on dirait des dunes, il reste encore quelques arbres puis …..

Après la ville de Konya, nous pouvons voir à 360° autour de nous, une grande étendue plane et vide de toute végétation.

Face à rien si ce n’est le soleil

Une halte à Sultanhani pour visiter son caravansérail. Très beau, de belle taille, il pouvait accueillir chevaux et chameaux. C’est une belle visite qui rompt la monotonie de la route.

Dans les écuries, une magnifique exposition de tapis anciens, avec musique douce en accompagnement.

Passons la ville d ‘ Aksaray et entrons dans la Vallée d ‘ Ihlara. C’est notre 1ère journée en Cappadocce du Sud. Cette vallée est un profond canyon taillé par la nature à la suite d’éruptions volcaniques. Au fond, une rivière encadrée par deux haies de peupliers.

Ici, la vallée est encore évasée

Avant d’arriver au canyon, nous traversons Selime qui nous donne déjà un premier aperçu des lieux. Les visites ciblées commenceront demain, mais le soleil est du bon côté, je ne peux m’empêcher de mitrailler.

Le tuf est une roche tendre qui permet d’y creuser des habitations.

Il faut que j’y grimpe afin de voir à l’intérieur ! c’est un vrai gruyère …

Et quelle vue autour de moi !

Cherchant un lieu pour passer la nuit, après quelques photos de-ci de-là, nous tombons sur un hôtel-camping-spa. Hé oui, il y a des sources chaudes ici, étant entourés d’anciens volcans ! Nous n’ hésitons pas et sautons dans nos maillots de bain. Jean-Louis est chou n’est-ce pas ? il manque la photo avec l’ anorak pour parfaire notre allure ….

Seul petit bémol, les bains femmes sont séparés des bains hommes.

Le 17 janvier, nous revenons sur nos pas pour quelques kilomètres et surplombons Yapratihisar. On aperçoit au fond à gauche les cheminées de fées de Selime.

Vue sur le village de Yapratihisar, trop beau !

Les habitants de Selime ont vécu dans ces maisons troglodytes jusque dans les années soixante.

Nous sommes accompagnés par un guide, né au village, qui commence par nous emmener voir des maisons troglodytes abandonnées maintenant. Son père,  87 ans, y a grandi jusqu’à l’âge de 11 ans.

Nous sommes revenus à Selime pour visiter la Cathédrale Byzantine. Il faut grimper dans des dédales de rochers dus aux éboulements de la paroi. Heureusement qu’il ne pleut pas mais on a quand même besoin d’aide parfois …

La cathédrale se compose de trois nefs séparées. Des cheminées de fées plus faciles à creuser que la falaise ont été utilisées pour certains édifices.

Dans celle de droite on fabriquait le vin de messe ; la citerne, de belle taille, est toujours présente.

On voit dans une autre salle des peintures, très anciennes donc un peu sombres …

Une autre nef, bien plus grande et impressionnante .

Pour rejoindre les pièces situées tout en haut de la falaise, il y a des tunnels et des escaliers taillés dans le rocher.

Dans un des tunnels montant vers les habitations, une meule prête à être roulée devant le passage pour en bloquer l’entrée.

Suite à cette visite, nous prenons un chemin pour déjeuner au calme au milieu de ce paysage magnifique.

Nous arrivons au bord de la rivière qui coule au fond de la vallée .

A partir de Belisirma, les parois de la gorge commencent à se resserrer. C’est un lieu très connu des randonneurs qui remontent la vallée en 2/3 jours pour parcourir une vingtaine de kilomètres.

Pourquoi faut-il tant de temps pour remonter la vallée d’ Ihlara ? Parce qu’il y avait dans ce canyon, profond de 150 m, une cinquantaine d’églises byzantines peintes dont on peut en visiter un certain nombre. Ci-dessous le plan proposé par Le Routard.

Je me contenterai de trois d’entre elles car pour certaines autres, l’escalade à faire pour y entrer, à mi-falaise, me rebute.

Une deuxième, plus accessible mais dont les peintures ont des couleurs moins douces.

Et pour finir celle-ci

Il me faut prendre le chemin du retour qui consiste à zigzaguer dans le fond du canyon jusqu’à la volée d’ escaliers qui n’en finit pas ! J’ai 150 m à gravir pour rejoindre la voiture, tout là haut là haut …

Nous décidons de retourner dormir à notre SPA préféré. Un bon bain chaud nous permettra peut-être de ne pas avoir mal aux jambes demain.

Départ à la fraîche le lendemain matin avec un beau ciel bleu. Au loin des sommets enneigés.

D’anciens volcans également.  Ce sont eux qui fournissent cette bonne eau thermale où nous nous sommes baignés.

Sortant de l’oasis que représente la vallée d’ Ihlara, nous retrouvons les grandes étendues planes et désertiques. Après une cinquantaine de kilomètres, arrivée à Derinkuyu pour visiter sa ville souterraine. Des cheminées d’aération permettaient à dix mille personnes de s’y cacher pour se protéger des envahisseurs. Etables, salles d’études, pressoirs au 1er étage. Tous les corps de métiers ainsi que les habitations, les dépôts alimentaires, les cuisines et les puits se trouvent aux niveaux inférieurs. Au 8éme et dernier niveau, l’ église ….

Dés l’entrée, nous voilà prévenus :

Il faut suivre les flèches rouges pour le sens de la visite. Nous marchons dans d’étroits boyaux en pente douce ou descendons des escaliers en colimaçon …. Heureusement, nous avons pris nos lampes frontales.

On traverse des salles assez grandes avec des silos à grains dans les écuries ….

Nous descendons jusqu’au 2ème étage sous terre et décidons de remonter. C’est simple, pour cela, il suffit de suivre les flèches bleues. On pouvait visiter jusqu’au 8ème sous-sol mais pour les escaliers, on a déjà donné ….

Devant Jean-Louis on aperçoit la lumière du jour

Emergeant au soleil, un bon thé avant de reprendre la route.

Le paysage devient plus montagneux, quelques falaises et vallées, nous entrons en Cappadocce du Nord, région très touristique.

Enfin de vraies cheminées de fées, avec chapeaux

De somptueux paysages s’offrent à nous dans le Parc National de Goreme. Des variations de couleurs incroyables.

Le jaune du soufre
Du rose si vous préférez

A Goreme, il est surprenant de voir les maisons actuelles enclavées dans les formations rocheuses.

Ce soir  nous dormons au Camping Panorama. Il surplombe la ville et les concrétions où nous étions plus tôt dans la journée.

Un petit barbecue, quelques photos de nuit et c’est l’heure de rentrer se mettre au chaud.

Ce matin au réveil,  nous sommes survolés par des montgolfières.

Pour ce 3ème jour en Cappadocce, nous commençons par visiter Uchizar. La ville est connue pour son château, énorme piton de tuf aux parois criblées de cavités.

Ce village est lui aussi bâti au milieu des cheminées.

Dans les ruelles, quelques façades ornées de décorations.

Et nous voilà enfin au pied du château .

Une face
Une autre

Quelques pas dans le sous bassement …..

Poursuivant notre route, un chemin nous mène à des cheminées de fées à chapeaux. Ce sera notre quête de la journée.

A proximité la Vallée des Moines. On aperçoit au loin comme une multitude de gros cèpes. Zoomez.

Elle fut nommée ainsi car les religieux, pour se détacher du monde, avaient établi leur refuge au sommet des cheminées. Un vrai festival de belles photos à faire !

Il y en a une sous laquelle il vaut mieux ne pas rester …..

Dans une des cheminées, à triple capuchon, se trouve une chapelle surmontée d’une habitation rupestre.

On s’installe au soleil à midi, face au site pour en profiter encore un peu.

Puis, la Vallée du Devrent, très belle également. Un tout autre genre.

C’est ainsi que se termine notre séjour de 3 jours en Cappadoce. Peu de monde à cette époque de l’année, ce qui nous a permis de profiter pleinement du calme de ce lieu enchanteur.

Nous avons 5 jours pour rejoindre Igoumenitsa. Longue route que nous essaierons d’agrémenter tout au long du chemin. Pour le moment, faisons attention aux radars, j’aperçois une voiture de police garée au loin …

Mais souvent ce sont des faux. De près, on peut admirer ces panneaux en bois dont certains ont même le clignotant allumé !!! Je n’ai pas réussi à en photographier un, de peur que ce soit un vrai …. ne jamais photographier des policiers ou des militaires en service, cela peut amener beaucoup d’ennuis !

Ce soir là, nous dormons à Polatli, en Anatolie Centrale. Ville de taille moyenne, nous prenons un hôtel proche du centre que nous pourrons visiter à pied. Beaucoup d’animation, un marché local sympa où nous achetons quelques légumes et des fraises, cela changera des oranges … Une belle pâtisserie nous tend les bras.

Pour le dîner, ce sera doner kebab. Ils sont super bien équipés avec une racleuse électrique qui monte et descend pour décrocher les bouts de viande grillés.

Nous décidons d’éviter de traverser Istanbul et nous rejoignons le Détroit des Dardanelles avec son grand pont.

On fait les grands pleins avant de quitter la Turquie car du gasoil à 1,10 euros le litre, cela ne se refuse pas. Quelques courses pour liquider les dernières Lires Turques et nous pouvons dormir le soir du 22 janvier au Camping Alexandropoulos en Grèce, comme à l’aller.

Comme nous avons un jour d’avance, nous faisons un petit détour par les Météores, ensemble de Monastères grecs Orthodoxes juchés sur des pitons rocheux. Ce sera notre 3ème passage sur ce site mais il est toujours aussi plaisant.

Nous ne pouvons pas tous les voir en une journée. J’en sélectionne quelques uns.
Le Monastère Nikolaos

Dans ce 1er monastère, on aperçoit l’ascenseur qui remplace les nacelles d’autrefois. Lift réservé aux moines. J’ai pu voler à l’intérieur une photo de peintures mais ce sera la seule, il y a des caméras de surveillance de partout.

Les paysages qu’offrent ces pitons de grés sont magnifiques.

Certains points de vue permettent de voir 4 monastères à la fois. Zoomez !

De gauche à droite, Roussanou, Nikolaos, Varlaam et au-dessus tout derrière, le Grand Météore.

Nous passons sous certains d’entre eux pour rejoindre Roussanou.

Varlaam

Pour Roussanou, qui a les plus belles peintures, on monte beaucoup de marches, on franchit une passerelle vertigineuse. Jean-Louis a du rester en bas …. Des peintures extraordinaires mais une jeune femme jouait le rôle d’un chaouch très strict . Pas de photo ….

Le suivant, je ne sais même pas comment on peut y monter !

En m’ en approchant, j’aperçois le sentier d’accès mais j’abandonne …

Au loin, le Monastère Stefanos, le seul accessible sans grimper ….

Nous quittons les Météores pour arriver le soir même à Igoumenitsa.

Nous camperons non loin à Plataria, petit port de pêche qui nous permet un repos bien au calme avant d’embarquer le lendemain pour l’Italie. Une promenade en bord de mer bien romantique.

C’est là que se termine ce voyage en Turquie. Nous y avons parcouru 3130 km en 15 jours. La marche d’approche étant très importante, nous avons délaissé la moitié Est du pays.

Mongolie, juin 2019

La Mongolie s’étend sur un territoire  immense, mais possède très peu de terres arables,  le pays étant montagneux et couvert de steppes. Près de 30% des 3 millions d’habitants sont nomades et pratiquent surtout l’élevage. Malgré les 3850 km que nous allons parcourir, nous n’en verrons qu’une petite partie ….

Notre trajet, préparé par Outchka (guide francophone mais aussi descendante de nomades), va nous permettre de découvrir par les pistes ces territoires  et de rencontrer de nombreuses familles qui vont nous faire partager leurs activités quotidiennes.

Notre trajet de 3850 km

Nous quittons Oulan Bator par le nord, à bord d’un 4×4 russe UAZ, bien plus confortable qu’il n’y paraît… Pudje, notre chauffeur et ami d’Outchka, va se révéler un conducteur remarquable.

Sur la route, nous nous arrêtons au pied du premier ovoo rencontré : Outchka en fait trois fois le tour pour demander aux esprits que notre voyage se déroule bien ….

Nous en verrons de bien plus beaux !

L’ambiance est super et notre premier picnic prometteur en ce qui concerne les qualités de cuisinière de notre guide ….

La table est mise

Pudje vide les bagages pour installer les feux à l’abri du vent et Outchka nous installe le lave-mains, très astucieux.

Chaque jour, après le repas de midi, Pudje doit recharger bagages et caisses de provisions … un vrai pari à chaque fois!

Pour cette première journée, nous rejoignons le vieux monastère d’Amarbaysgalant, datant de 1727, à 350 km au nord de la capitale. Les pistes sont très souvent 2 traces dans l’herbe, très mauvaises car entrecoupées d’ornières. Paysages superbes peuplés de nombreux troupeaux de chevaux, grande fierté des mongols !

Notre première nuit se passe dans un petit camp touristique où notre 4X4 rencontre un petit frère …. Des petits rongeurs séjournent près de notre yourte et ne sont pas effrayés du tout ! On en voit constamment sur la piste qui traversent juste avant notre passage.

C’est notre 1ère yourte ! très confortable celle-ci …

Le lendemain nous allons visiter ce très beau monastère situé dans un cadre bucolique et paisible.

Le monastère au loin, on voit les nombreuses pistes qui y mènent.

Les esprits protecteurs en gardent l’entrée

Nous sommes en présence de la secte des bonnets jaunes …

Nous reprenons la piste puis la route pour rejoindre Erdenet, ville minière peu intéressante que nous dépassons rapidement pour rejoindre plus à l’ouest le volcan Uran.

Des grues

Paysage volcanique avec ses scories et coulées de lave.

Dans le cratère du volcan,  un petit lac.

Nous décidons de bivouaquer à son pied. Nous sommes à 1544m d’altitude, il fait un peu frais …. Jean-Louis nous allume un bon feu de camp.

Nous reprenons la route le lendemain pour visiter la ruine de Baibalic. C’était la capitale de la tribu Ouigur et elle date du 6ème siècle après JC. Il ne reste malheureusement que  2 pans sur 4 des murs d’enceinte. Photogéniques tout de même.

Je vous présente maintenant la yourte type d’ une famille mongole (parents avec un ou deux enfants) : il y a toujours le petit camion pour déménager (ce sont des nomades !!!), la moto pour rassembler le troupeau, le panneau solaire pour l’électricité et enfin l’antenne parabolique.  En général il n’y a qu’un lit qui sert aussi de canapé, le reste de la famille dort par terre. Au loin, deux ou trois chevaux que les gamins montent aussi bien que les adultes.

Après 3 jours en Mongolie, nous avons déjà vu quantité de troupeaux et de cavaliers ainsi que des yacks, nouveaux à notre collection d’animaux.

Un couple rassemble son troupeau de yacks : la femme à cheval, l’homme en moto.

Nous sommes surpris de voir de nombreux villages aux maisons colorées. On peut s’y restaurer dans des guans (bistrots) ou faire les courses dans de petites épiceries ….. Les habitants sont des semi-nomades : en été, ils partent dans la steppe avec leur troupeau et en hiver (8 mois), ils reviennent habiter au village pour que les enfants puissent aller à l’école.

Cette cliente accepte volontiers de se faire photographier.

Nous passons la ville de Moron dont l’entrée est annoncée, comme toute ville de moyenne importance ( 130 000 habitants tout de même ), par un portique représentant un point fort de la région.

Encore 100 km vers le nord et nous arrivons au  lac KHOVSGOL encore partiellement gelé. Il fait frais et dormons dans une yourte avec un petit poêle que l’on allume le soir avant de se coucher. Le temps de s’endormir et le feu s’éteint, on recommence l’opération le matin pour se lever ….

Nous y faisons la connaissance d’un éleveur de rennes, descendu des montagnes Tsaatan, à l’ouest du pays. Il vient présenter son troupeau au printemps car  même les mongols ne sont pas habitués à en voir ; cela lui permet de gagner un peu d’argent avec les touristes …

Son épouse est une chaman et elle a consacré les 12 ovoos de la photo qui suit. Tout le monde va  leur rendre hommage ….

Le soir, nous cuisinons et dînons dans la yourte afin de nous réchauffer.

Le lendemain matin, stupeur ! le lac est repris par les glaces et il fait bien froid. Notre UAZ refuse de démarrer !!!! Ici, pas de pinces pour se dépanner, surtout qu’il n’y a pas de véhicule alentour …. Pudje ne dit rien mais il passe à l’arrière du véhicule, commence à décharger les bagages et réapparaît avec une manivelle !!! très longue car le moteur se trouve au milieu du véhicule ….

Après cette mésaventure, nous poursuivons notre route qui devient piste et nous mène vers nos premières stèles de cervidés.

Et ce n’est qu’un début ! Non loin de Moron, nous arrivons à un site classé comme étant le plus beau de Mongolie. On y voit 14 stèles qui datent de l’âge de bronze.

Nouvelle surprise : nous allons nous restaurer chez un ancien chauffeur d’Outchka, à la retraite, qui a ouvert une yourte d’hôte et un guanz en pleine ville ! Il nous a préparé des ravioli vapeur, un régal ! Ces gens sont vraiment extraordinaires , ils ont toujours plusieurs cordes à leur arc.

Bien repus, nous faisons quelques courses et nous nous attaquons à la longue piste de montagne qui  va nous emmener au parc naturel de Khorgo-Terkhiin Tsaagan Nuer. Nous ne verrons plus le goudron pendant un moment ! Nous passons à proximité d’une famille en train de monter sa yourte. Allons les aider !!!!

Et voilà, vous savez tout maintenant ! il y a plusieurs couches de feutre et de bâches plastifiées ce qui fait qu’à l’intérieur, il y fait très bon. Fraîcheur relative quand il fait chaud dehors et une température qui monte vite dés qu’on allume le poêle.

Jean-Louis a été sous haute surveillance par le père de famille qui surveillait ses noeuds pendant le montage de la yourte ….

Plus d’une heure de travail, puis le thé au lait pour nous remercier avec des bouts de fromage séché au soleil …. Surtout, ne rien refuser nous a-t-on dit …..

Rien n’est encore installé mais tout le monde s’y met. On allume le feu avec des crottes de yacks.

Les meubles sont encore en vrac à l’extérieur.

Nous reprenons la route et croisons d’autres nomades avec leurs petits camions chargés de leur yourte. C’est l’époque de la transhumance ….

Comme nous avons encore pas mal de chemin à faire, nous n’arrivons à notre gîte du soir qu’ à 20 heures !!! et on nous attend le lendemain matin à 7 heures pour traire les yacks !

Nous sommes accueillis par cette charmante dame qui fut médecin de campagne. Elle parcourait la steppe en moto, de village en village, pour soigner ses patients. Maintenant à la retraite, elle est éleveuse de yacks et possède 2 yourtes d’hôte … Avant de nous coucher , elle nous apporte un flacon d’alcool de lait de yack ….

 

Jean-Louis a fait une touche …

La tradition veut que notre hôte verse quelques gouttes de lait sur les roues du véhicule avant le départ

Sur la piste, une maman cane et ses petits ….

Nous sommes fréquemment survolés par des milans

Sur la piste, nous assistons à une séance de dressage improvisée.

Il est bientôt midi. En pleine steppe, apparaît un village perdu où nous nous arrêtons pour déjeuner dans un guanz. Il y a juste quelques tables sur lesquels mangent des habitués.

La cuisinière prépare ses ravioli

Nous arrivons en fin d’après-midi au lac Terkhiin par un temps assez maussade.

C’est là que nous rencontrons une autre guide qui nous parle d’un site de 27 stèles à cervidés, non loin de notre tracé. Bien sûr, nous sommes partant pour cette nouvelle découverte.

Nous poursuivons notre chemin

Nous demandons notre chemin auprès des propriétaires des quelques yourtes rencontrées ….

Ici, le fromage de chèvre sèche au soleil ….

Et avant d’arriver au site tant convoité, c’est la panne : nous venons de perdre les boulons de l’étrier qui fixe les lames sur  le pont avant   ….

Fort heureusement, Pudje a tout prévu et il répare cela en quelques minutes.

Et nous y voilà ! Il n’y a plus qu’à se laisser emporter par les photos …

Le site de Jargalantyn

En bas à gauche, on voit une hache

 

Les stèles sont des monuments sacrés ; tout autour, on y voit toujours des tombes.

Au programme du reste de la journée : les courses au marché du village puis  les sources chaudes de Tsenker.

Une marmotte

Comme au souk, chaque catégorie de produits a son quartier ; les containers servent de boutiques.

Nous avons eu de la chance, il n’a pas plu ! ce qui ne sera pas le cas pour le reste de l’après-midi …. les pistes deviennent boueuses et glissantes.

Nous nous baignons tout de même, sous un crachin breton mais dans une eau à 40°. Pas de photos malheureusement ….

Le lendemain, c’est la patinoire ! le véhicule va de droite à gauche, son arrière  se déporte dangereusement dans les dévers, nous nous cramponnons …. Au fait, je ne l’ai dit à personne pendant le voyage mais nous n’avions pas de ceinture de sécurité … C’est là qu’elle m’a le plus manqué ! cela  fait bien rigoler Pudje qui nous demande de temps à autre « ça va ? » car il sent la tension de ses passagers, guide comprise  ….

Les prairies sont fleuries suite à cette pluie bienvenue. Nous sommes dans la région de l’Arkhangai, connue pour son humidité mais aussi pour la qualité  de ses herbages.

 

Nous arrivons dans la vallée de l’ Orkhon, accueillis par le soleil enfin revenu.

Notre famille d’accueil est installée parmi les champs de lave ce qui rend son accès difficile mais qui donne de superbes paysages.

Un saut au village de Bat Ulzii, pour  visiter une petite entreprise qui fabrique les bois des yourtes. Pendant ce temps, Pudje part à la recherche de la plaque métallique que nous avions perdu lorsque les boulons d’un étrier étaient tombés sur la piste. Ce soir il va réparer tout cela.

En été, on cuisine dehors

Petit déjeuner au soleil, cela fait du bien !

Le gamin a pour mission d’éloigner les vaches des yourtes

Nous restons ici deux jours, ce qui nous permet d’aller voir les chutes de l’Orkhon et de nous reposer un peu. C’est la première journée de repos après 10 jours bien remplis.

Nous dégustons chez notre hôte un plat mongole ( viande de mouton cuite avec des pierres) arrosé de bière. Je n’ai jamais vu une bouteille aussi grande ! deux litres !!!

 

Après 2 jours passés dans la vallée de l’Orkhon, avec ses cours d’eau et ses cascades, nous traversons la chaîne du Khangay et nous dirigeons plein sud vers le désert de Gobi. La chaleur est de retour.

Avant de nous engager dans le désert de Gobi, il faut faire le plein d’eau. Chaque village a un puits entretenu par les autorités mais il nous faut appeler, par téléphone, le gardien afin qu’il vienne démarrer la pompe, moyennant contribution … Quelques villageois accourent pour profiter de cette ouverture du point d’eau non prévue.

Le paysage est de plus en plus plat et désertique. Nous arrivons en fin d’après-midi dans un petit camp de yourtes, rien en vue à 360 degrés, et par grand vent ! C’est le désert !!! On retrouve l’atmosphère de nos virées africaines ; ce ne sont plus les paysages verts mongoles.

Ciel menaçant dans un décor de bout du monde

Il a plu des trombes pendant la nuit et le lendemain le désert est couvert d’herbe. Cela donne un ton vert inhabituel. Nous croisons la route d’un renard . Pas le temps de photographier.

Et voilà nos premiers chameaux ! Des vrais, avec 2 bosses, pas comme au Maroc !

Leur laine d’hiver s’envole au vent …

Nous nous arrêtons plus loin à un puits, où un nomade et sa fille puisent l’eau pour leurs troupeaux : moutons et chèvres, vaches mais aussi chameaux  !!! D’abord avec une pompe puis à la main car il n’y a plus assez d’eau. Pudje et Outchka les aide à éloigner les animaux qui ne respectent pas leur ordre de passage.

Plus loin, nous arrivons aux falaises d’ocre que nous parcourrons pour déjeuner à midi dans un paysage de carte postale : ce sont les montagnes pyramide.

Notre famille d’accueil de mercredi 19 juin se compose de 8 enfants ! Parents en plein désert de Gobi, enfants présents en été et au village à l’école en hiver, plus les 2 grands à la fac à Oulan Bator ! Nous sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse. Nous assistons à la traite des chèvres qui sont attachées d’une manière originale, typique du sud Gobi : sur 2 lignes, 2 par 2 et en alternance de part et d’autre d’une corde. Vidéo mémorable.

Jean-Louis se repose car la soirée va être rude …

Outchka et moi-même préparons le dîner

La traite en fin d’après-midi : il y a ainsi 130 chèvres attachées sur deux rangs

On passe la soirée devant 1 litre de Vodka mongole que l’on finira !!! Beaucoup de questions sur notre vie en France, nos métiers, etc …. La bonne humeur est de mise, les joues se colorent  …

Le lendemain, nous partons à la recherche de pétroglyphes sur la montagne Tevsh. Ils sont disséminés sur de gros rochers , le plus remarquable est celui d’un chariot avec 2 chevaux et un chasseur avec son arc.

C’est sur les rochers de cette colline qu’il y a une multitude de gravures rupestres

On peut voir en haut à droite un homme qui tire à l’arc

A gauche, un cerf et un mouflon

Nous devons traverser la chaîne Arts Bogd pour poursuivre notre descente vers le sud du pays. Parfois la piste serpente dans le canyon crée par un oued.

D’autres fois,  nous devons rouler sur les hauteurs, montant et descendant les collines qui se succèdent.

On aperçoit la piste au loin, peu tracée

Des aigles fauves, espèce endémique du Gobi

A la sortie de cette traversée, un arbre !!! c’est si rare qu’on peut le signaler ….. nous y déjeunerons à son ombre

Et au loin, la caravane passe …..

Le soir, après avoir croisé 2 groupes de gazelles, nous arrivons aux dunes de Konghor. Rien à voir avec ce que nous connaissons : une grande ligne de dunes qui s’ étend , paraît-il, sur 140 km et qui a pour plus grande largeur 28 km. Une piste la traverse au plus étroit  mais nous ne sommes pas équipés pour aller dans le sable. En plus, nous sommes seuls ….

Au loin, la grande dune

Le lendemain, nous longeons le cordon dunaire pendant une heure sur une piste en tôle ondulée…. on est bien secoués et la progression est lente car, en plus, on traverse de nombreux petits oueds très creux, ce qui brise l’élan . Arrivons à un village pour quelques courses et le plein d’essence, quelques kilomètres de goudron que nous quittons pour entreprendre notre remontée vers le nord. Nous sommes toujours dans le Gobi et nous nous préparons à traverser l’extrémité Est de la grande chaîne de l’Altai.

Nous pénétrons dans le canyon de Dungene *** : une merveille !!!

Le vent est tel que nous déjeunons à l’entrée du canyon, bien à l’abri

Nous remontons un oued où coule heureusement un petit ruisseau entre de hautes murailles qui se resserrent de plus en plus.

Passera ? Passera pas ?

Ceci pendant une vingtaine de kilomètres. Impressionnant ! A sa sortie, on se dirige vers le canyon de Yol que l’on remontera à pied pour y admirer les névés encore présents.

Après une nuit passée à plus de 2000 m d’altitude , nous confirmons que la yourte est bien adaptée à ce climat : elle reste chaude par temps frais et fraîche par forte chaleur. On peut aussi gérer l’aération par le toit ou les côtés. Nous quittons la zone montagneuse et descendons à 1250 m d’altitude . Ciel gris depuis plusieurs jours mais il ne pleut que la nuit…. Nous rejoignons les falaises enflammées, petit massif rouge au milieu de la steppe. Nous dormirons non loin, près du village de Bulgan. 

Couleur ocre surprenante après ces journées passées plutôt dans le gris

Il menace de pleuvoir, il fait froid … Outchka a trouvé auprès d’ une femme, rencontrée au village, une yourte fort confortable. La propriétaire est nouvelle dans le business mais elle a déjà prévu des sanitaires avec douches qui sont le bienvenue, même si elles sont un peu fraîches …. Elle est toute contente de nous accompagner car elle a ses petits-enfants en vacances chez elle et elle n’en peut plus ….. Elle laisse son mari gérer les petits ….

Elle est très surprise de voir Jean-Louis aux fourneaux !

Nous n’avons pas trouvé de pain, qu’à cela ne tienne !!! Jean-Louis est chargé de cuire les galettes. Notre hôtesse a dormi tout l’après-midi et nous l’invitons à dîner.

Le lendemain, petit tour dans la « forêt » de saxouls, petits arbres endémiques du Gobi qui ne dépassent pas 1,50 m de hauteur. Ils ressemblent à du genêt mais avec un gros tronc. Espèce protégée maintenant. Ceux de la photo auraient mille ans.

Le lendemain nous traversons la steppe d’Ongui. Grande surprise , c’est tout plat, sur une centaine de km ! On y voit des troupeaux immenses de chameaux, le plus grand propriétaire en a 1000. Pourquoi ai- je demandé ? Fierté mongole à répondu Outchka .

Il reste encore quelques collines et de l’herbe verte

On se retrouve dans une zone désertique et plate à perte de vue.

Les nomades doivent déplacer leurs yourtes beaucoup plus souvent alors pourquoi ne pas les mettre sur roues ?

Ils n’ont rien inventé comme le prouve cette photo prise au musée, à l’époque de Gengis Khan :

De nos jours, ils déplacent leur yourte avec un 4X4 ….

Après un bon repas sur l’herbe et au soleil ( eh oui, il est revenu), nous retrouvons un peu de relief, bien plus joli pour les photos.

Nous arrivons assez tôt à notre lodge, pour la sieste, avant de visiter les ruines de la lamasserie d’Ongui. Il y avait ici un grand monastère et plus de 1000 moines mais, comme dans toute la Mongolie, les russes sont passés par là et ont tout détruit. Depuis 1991, date de l’indépendance du pays, ils reconstruisent et mettent en valeur de nombreux sites semblables.

N’oublions pas le moulin à prières !

 

C’est un des plus beaux camps du pays. Les yourtes sont construites comme dans l’ancien temps. Intérieur tout confort.

Le soir, nous avons droit à un défilé avec costumes exécuté par le personnel du lodge. Simple et sympathique .

Lundi 24 juin, départ à 8 heures. Nous avons 3 heures de piste pour quitter cette steppe et après, encore 170 km pour rejoindre le site de Kharkhorin, ancienne capitale mongole, du temps de Gengis Khan.

C’était une ville qui s’étendait dans un carré de 4 km de côté, ceint de murs surmontés de 108 stuppas. Il y avait une église, 2 mosquées et plusieurs temples boudhistes. Des fouilles en 2011 ont mis à jour un tombeau jamais exploré. Parmi les nombreux objets exposés au petit musée, des pièces d’or de l’époque byzantine. Très belle et intéressante visite. Les photos  prises sur le site correspondent à un nouveau monastère 10 fois plus petit que l’original.

Les jeunes moines ferment la partie supérieur du toit car le ciel est menaçant.

Nous arrivons à la fin du voyage. Nous quittons Kharkhorin par le goudron (cela faisait longtemps ….) et progressons vers Oulan Bator. C’est notre dernier jour de visites et il promet !

Arrivée au petit Gobi , nommé ainsi car il y a un petit cordon dunaire, curieusement accolé à des prairies et un plan d’eau.

Du bétail au pied des dunes, spectacle curieux

Et de l’eau  ….

Nous continuons la piste jusqu’au temple Erdene Khambiin. Juché dans la montagne, il se compose de nombreux petits bâtiments anciens . Un endroit très beau et reposant.

En fin d’après-midi nous arrivons au parc national de Khustai qui abrite les chevaux sauvages Prezewalski, ancêtres de nos chevaux. En verrons nous ? au début, on a presque besoin des jumelles pour les voir dans les hauteurs. En prime, de nombreuses marmottes qui courent dans tous les sens et 2 superbes cerfs.

 

Et en fin d’après-midi, alors qu’on allait renoncer à les attendre, les voilà qui descendent au bord de la piste, pas farouches du tout !

Comme eux, nous allons rentrer chez nous ….

Après 3850 km, nous voilà de retour à la capitale. Nous quittons la Mongolie le 27 juin.

 

 

Birmanie, du 1er au 11 décembre 2016

Bienvenue au MYANMAR !

carte birmanie B

Hé oui, ce pays s’appelait ainsi avant l’arrivée des anglais en 1885. Ce nom signifie                  » pays merveilleux  » ( Myan Ma ) créé par des esprits favorables ( Bya Ma ) déformé en Burma par les colonisateurs. C’est après la révolution 8888 (  du 8/8/88 ) que le pays a retrouvé son indépendance et son nom.

De France, nous nous sommes envolés vers Bangkok où nous avons passé une journée .

éléphant et tour

Drôle de rencontre près de notre Hôtel …. mais les gens ont l’air habitués …..

Jeudi 1 décembre nous rejoignons la Birmanie par les airs, et nous atterrissons à MANDALAY. Dès notre arrivée, première surprise : nous roulons à droite mais le chauffeur est lui aussi assis à droite ! C’est après leur indépendance que les birmans passent à la conduite à droite sur leurs routes. Comme ils achètent la plupart de leurs voitures au Japon, ils croient (du moins notre guide) que l’on doit garder le volant à droite …. Ou peut-être tout simplement, le parc de voitures n’a pas encore été renouvelé.

Première visite impressionnante sur la colline monastique de SAGAING avec ses pagodes  ; il y  aurait plus de 500 stupas et monastères pour 6000 moines.

12 birmanie

Superbe panorama sur la plaine et la rivière Irrawaddy que nous descendrons le lendemain.

Ci dessous la ( fausse ) grotte aux bouddhas .

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On voit un moine qui vient faire ses prières

45 bouddhas dans ce monastère
45 bouddhas disposés en arc de cercle dans ce monastère ; on voit aussi les urnes à offrandes

Chaque enfant doit, dans sa vie, faire un séjour dans un monastère. C’est une parenthèse pendant laquelle il va vivre comme les moines. Les garçons sont en tenue ocre, les filles sont en rose ….

Tout individu doit être moine un moment dans sa vie
Tout garçon doit être moine un moment dans sa vie

Les filles aussi
Les filles aussi

Nous reprenons la route .

Rencontre insolite
Rencontre insolite

Nous arrivons au pont U Bein pour le coucher du soleil. C’est une passerelle piétonnière en bois de teck posée sur des pilotis de 6 m de haut. Elle fait 1,2 km de long et permet aux paysans et moines d’éviter un grand détour pour traverser la rivière;  même en période de mousson, le  pont ne sera pas submergé. On est en période sèche.

Le pont U Bein, en teck
Le pont U Bein, près de Mandalay

Pont en teck, datant du XIIIème siècle
Pont en teck, datant du XVIIIème siècle

Grande activité sur le pont : le moine téléphone, la femme va au marché .....
Grande activité sur le pont : le moine téléphone , la femme va au marché …..Mais aussi sous le pont :  l’homme sur le bateau rassemble les canards et les fait avancer sur l’eau pour les ramener au bercail, comme un berger.

Au soleil couchant
Au soleil couchant

Le lendemain vendredi 2 décembre, nous embarquons sur un bateau pour remonter la rivière Irrawaddi  jusqu’à Bagan.

Embarquement au petit matin, avec les bagages, sur une planche bien souple et glissante ....
Embarquement au petit matin, avec les bagages, sur une planche bien souple et glissante ….

Village
Village vu du fleuve

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Une pagode, comme tant d’autres

Le cuistot s'affaire dans sa mini cuisine pour le repas de midi ; le matelot sonde la rivière pour éviter de s'échouer, ce qui nous est quand même arrivé !
Le cuistot s’affaire dans sa mini cuisine pour le repas de midi ; le matelot sonde la rivière pour éviter de s’échouer, ce qui nous est quand même arrivé !

Les porteurs attendent sur la rive pour descendre nos bagages du bateau et les amener à la voiture.

Les hommes portent un longyi, un tissu écossais qu'ils nouent par devant
Les hommes portent un longyi, tissu écossais qu’ils nouent par devant

Nous arrivons ainsi, par le fleuve,  à BAGAN  » la mystique « , extraordinaire site archéologique qui s’étend sur une superficie de 50 km2. Avec ses 3000 temples et stupas de briques roses il est le témoin de l’apogée de l’architecture bouddhique du Myanmar.

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Nos premiers stupas, au loin, vus du fleuve

On en voit à 360° ....
Dés qu’on est sur le site , on en voit à 360° ….

Il faut se retenir pour arrêter de photographier !!! Où que l´on regarde, il y en a ; la forme change selon l’époque où ils ont été construits. Cette évolution dura 250 ans, commençant au XI ème siècle.

Site archéologique de Bagan
Stupas en forme d’épis de maïs

On peut parfois y grimper dessus
Ou en forme de cloche ….. On peut parfois grimper dessus comme ici

De nombreux Temples sont en cours de réparation suite au tremblement de terre du mois d'août
De nombreux Temples sont en cours de réparation suite au tremblement de terre du mois d’août 2016

Rien à voir avec Angkor ; ici c’est la quantité plus que la taille ; de plus, nous sommes dans une plaine sableuse donc les constructions sont en briques et non en pierres. Pas ou très peu de sculptures, quelques pans de murs peints …

De toutes formes, de toutes tailles
De toutes formes, de toutes tailles

Certains sont très bien conservés
Certains sont très bien conservés

Peintures datant du XIème siècle
Peintures datant du XIème siècle

Quelques rares sculptures sur pierre
Quelques rares sculptures sur pierre

Nous visitons aussi, bien sûr, de grands temples toujours en activité  . Vous verrez qu’ici, les bouddhas sont fins et élancés , voir efféminés car ils sont d’influence indienne . Symbole de douceur nous a dit le guide.

A l'entrée du temple, on tape 3 fois sur la cloche
A l’entrée du temple, on tape 3 fois sur la cloche

Temple typique avec ses diverses salles et stupas
Temple typique avec ses diverses salles et stupas

Le lendemain , nous roulons jusqu’au mont POPA. C’est un piton rocheux surplombant la plaine de Bagan et lieu de culte dédié aux Nats ( esprits birmans, il y en a 37 ). A son sommet !!! se trouve une pagode …. Il a fallu gravir 880 marches pour y arriver !!!

Pagode aux Monts Popa
Pagode aux Monts Popa

Les burmans prient les nats d'exaucer leurs souhaits en déposant des billets dans leurs mains
Les birmans prient le nat qu’ils ont choisi,  d’exaucer leurs souhaits en déposant des billets dans leurs mains.

Durant la montée , fort raide, on est entouré de singes chapardeurs …

Après avoir gravi 880 marches ....
Après avoir gravi 880 marches ….

Sur la route du retour, nous assistons à la récolte de jus de palme et à sa distillation. Pas d’alambic comme chez nous, c’est bien plus simple …..

Distillation et .... dégustation !
Cueillette, distillation et …. dégustation !

De retour à BAGAN,  nous profitons à nouveau de ce site extraordinaire ; on va d’un stupa à l’autre à pied et je photographie à tout va à nouveau !!  Pas mal de monuments sont en cours de restauration, après le tremblement de terre d’août dernier. A ce propos, depuis que les militaires ont pris le pouvoir, les travaux effectués sur le site ne sont pas conformes aux normes exigées par l’UNESCO pour le classer. On voit bien que certains sont restaurés avec du ciment, par exemple, au lieu de respecter les méthodes de construction de l’époque . Ce qui est effectivement très moche. C’est un problème pour le pays qui développe le tourisme et voudrait attirer un plus grand nombre de visiteurs.

Stupas en forme de cloche ou d'épi de maïs pour le 3ème
Stupas

Au coucher de soleil, pour finir ....
Au coucher de soleil, pour finir ….

Nous continuons par quelques temples caractéristiques dont un qui recèle un beau Bouddha couché.

Et un Bouddah couché
Et un Bouddah couché de plus à notre collection.

Temple plus récent mais non moins photogénique
Temple plus récent

Nous avons aussi fait le marché et même vu une femme girafe …

En bas à droite, balles en bandes de rotin tressé pour jouer au Chinlone : les joueurs doivent garder la balle en l'air le plus longtemps possible en effectuant diverses figures, seuls ou en équipe.
En bas à droite, balles en bandes de rotin tressé pour jouer au Chinlone : les joueurs doivent garder la balle en l’air le plus longtemps possible en effectuant diverses figures, seuls ou en équipe.

De temps à autre nous visitons un village où, par exemple, un gamin et son papa  confectionnent des objets en laque , ou bien des paysans rentrent leur récolte, ….

La vieille dame se roule un cigare ...
La vieille dame se roule un cigare …

Dans un village
Dans un village, maisons typiques et retour des champs

Lundi 5/12, nous nous envolons pour Heho où  une voiture nous attend. Sur le chemin, nous nous arrêtons dans un village et visitons une habitation classique, faite de bambous et de panneaux tressés ; il paraît qu’il faut la reconstruire tous les 4 ans. On voit dans la cour des tas de briques et, quand ils peuvent s’en payer assez, ils reconstruisent la maison en dur avec la participation de tout le village .

Séjour et chambre à coucher en haut, cuisine en bas
Séjour et chambre à coucher en haut, cuisine en bas

Quant à la salle de bain, elle est dehors ...
Quant à la salle de bain, elle est dehors …

Les petits camions à moteur 2 temps que Jean-Louis affectionne tant !
Les petits camions à moteur 2 temps que Jean-Louis affectionne tant !

Ensuite, nous passons par une école où les enfants sont tout contents d’avoir un peu de distraction … On remarque de nombreux petits moines novices, leurs parents n’ayant pas assez d’argent pour payer l’école , ils les placent dans des monastères …

A l'école
A l’école

Nous poursuivons notre route et sommes arrêtés par une immense procession. Deux fois dans leurs vies, les jeunes doivent séjourner dans un monastère . Ce défilé emmène les enfants , juchés sur de superbes chevaux, accompagnés de leur famille en costume d’apparat jusqu’au temple. Tout le village défile avec différents objets symboliques dans les bras ainsi que de petits groupes musicaux.

Procession, qui dure plusieurs heures ... Il paraît que parfois, les gamins s'endorment et tombent du cheval .....
Procession, qui dure plusieurs heures … Il paraît que parfois, les gamins s’endorment et tombent du cheval …..

Quand on arrive enfin à passer, visite d’une fabrique d’ombrelles en papier.

Fabrication du papier : on sort le tamis de l'eau, on l'égoutte et on le laisse au soleil 2 heures ...
Fabrication du papier : on sort le tamis de l’eau, on l’égoutte et on le laisse sécher au soleil pendant 2 heures … Après, il n’y a plus qu’à détacher la feuille de papier ; ici elle est parsemée de pétales de fleurs.

Fabrique de parapluies, en papier
Fabrique d’ombrelles, en papier huilé. Tout est fait main et en bois, même le mécanisme.

Nous arrivons enfin à PINDAYA où se trouve une immense grotte emplie de statues de Bouddha. Il y en aurait 8000, amenées par les pèlerins de tout le pays. Cette grotte est bien évidemment perchée tout là haut là haut …. et nos muscles sont encore douloureux de notre grimpette d’hier …. Je vous ai bien eus ! Il y a un ascenseur !!!

Accés à la grotte de Pindaya
Accés à la grotte de Pindaya

Une petite partie des 8000 statues de Bouddah
Une petite partie des 8000 statues de Bouddah

Nous sommes à 1400 m d’altitude , nous avons dû mettre une petite laine le soir. D’habitude, nous avons entre 25 et 30 degrés ….

Nous avons dîné au restaurant du village ; parmi les nombreux plats du menu à 3 euros, nous avons eu des fourmis grillées , mais pas à gros cul ( cf Bolivie ). Et en dessert, des patates douces et du riz gluant dans une feuille de bananier. Puis nous reprenons la route.

Les choux sont récoltés, on attend le camion
Les choux sont récoltés, on attend le camion

Au marché
Au marché

Mardi 6 nous arrivons au lac INLE. Sa population se compose principalement de pêcheurs INTHAS dont la façon de procéder est spectaculaire . Ils rament debout avec une jambe ce qui leur laisse les mains libres pour utiliser leur nasse ou leur filet.

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Ils rament avec une jambe

De nombreux pêcheurs
De nombreux pêcheurs

Mais ce n’est pas tout.

N’ayant pas eu le droit de s’installer sur la terre ferme, ils vivent dans des villages sur pilotis et adaptent leur mode de vie selon les fluctuations du niveau de l’eau. Ils ont créé des jardins flottants très fertiles en recouvrant de terre des amas d’algues fixés à des poteaux en bambou qui sont plantés dans le fond du lac.

Entre jardins et village, au gré des canaux
Entre jardins et villages, au gré des canaux

Tout le village participe à la construction ou à la réparation d'une maison
Tout le village participe à la construction ou à la réparation d’une maison

La vie de tous les jours sur l'eau
La vie de tous les jours sur l’eau

En cours de route nous observons dans certains villages  d’immenses bâtiments. Ce sont des filatures, à la main bien sûr. On voit sécher sur les rambardes des maisons des écheveaux de fils de toutes les couleurs.Saviez vous que l’on obtient des fils de soie en ouvrant dans la longueur une tige de lotus et en retirant délicatement ces fils extrêmement fins ? Après les avoir fait sécher au soleil ils les utilisent en alternance avec la soie que nous connaissons ; celle ci vaudrait 5 fois cher plus que la soie classique.

Manufacture de soieries
Manufacture de soieries

A nouveau, rencontre avec des femmes girafe. Nous avons pu soupeser un de leur « collier », c’est fou ce que c’est lourd ! Elles dorment sur un oreiller spécial avec un creux au milieu.

Femmes girafes ..... elles n'aiment pas être appelées ainsi .....
Femmes girafes ….. elles n’aiment pas être appelées ainsi …..

La population vivant sur ce lac, long de 22 km, est de 300 000 personnes. Il y a bien évidemment de nombreux temples, très fréquentés. Il est courant de déposer une fleur de lotus devant un Bouddha et de faire un voeu.

Au temple, et autour ....
Au temple, et autour ….

Nous nous déplaçons sur le lac dans une grande pirogue à moteur. Relativement confortable, assis sur un fauteuil en bois, une couverture pour la fraîcheur du matin et un parapluie s’ il y a trop de soleil. On y passe la journée entière pendant 3 jours! Gare aux coups de soleil !!! Je me suis donc acheté un beau chapeau mais quelle prise au vent !……

Ce chapeau est pliable ! il se range à plat dans n'importe quel sac.
Ce chapeau est pliable ! il se range à plat dans n’importe quel sac.

De nombreux villages ont l’électricité maintenant, d’autres, sur certaines habitations, ont des panneaux solaires . Notre guide dit que tous ces progrès sont dus à Aung San Suu Kyi qu’il appelle « our lady ». Elle a aussi rendu l’école obligatoire jusqu’à la 6 ème . Le téléphone portable est maintenant accessible à tous , depuis un an seulement.

Maisons 'branchées", le long d'une "avenue"
Maisons ‘branchées », le long d’une « avenue »…

Maisons diverses
Maisons diverses

Au fait, je ne vous ai pas dit : ici, la monnaie c’est le kyat à prononcer tchiatte … Cela fait pas mal de points au Scrabble !

Visite d’une pagode très ancienne, sur la rive sud-ouest du lac, dans le village d’Inn Dein. La végétation a envahi les stupas, jusqu’à les ébouler parfois. De nombreuses sculptures, nous sommes en montagne et il y a du rocher ….

Dans la galerie marchande menant au temple.
Dans la galerie marchande menant au temple.

On se prend pour des explorateurs ...
On se prend pour des explorateurs …

Pour notre 3 ème journée sur le lac, nous allons tout au bout en suivant un canal principal  qui parfois disparaît sous les amas de plantes aquatiques ; il y a de quoi se perdre ! On observe la grande activité de ces paysans/pêcheurs et on croise énormément de pirogues transportant de tout. Nous nous arrêtons, en cours de route, dans un village de potiers. Ce sont de gros exportateurs !!!!

Parmi les fleurs de lotus
Parmi les fleurs de lotus

Chez la potière : en 5 minutes, elle nous a fait un service complet. Elle fait tourner le tour avec son orteil !
En 5 minutes, elle nous a fait un service complet. Elle fait tourner le tour avec son orteil !

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On prépare le chargement pour aller au marché

Nous sommes en pays Shan, récemment ouvert aux touristes et nous pouvons y admirer à nouveau de superbes stupas très décorés datant du XII ème siècle. Ce temple se trouve en partie dans l’eau depuis la construction, par les chinois, d’un barrage hydroélectrique au bout du lac.

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Pagode « les pieds dans l’eau »

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Chaque stupa a une pancarte portant le nom de son bienfaiteur

On ne peut que rester pantois devant cette beauté
On ne peut que rester pantois devant cette beauté

De superbes sculptures
De superbes sculptures

Nous disons adieu au lac INLE car demain nous nous envolons pour Yangon.  Pour ce dernier repas, nous allons dîner d’un canard laqué, commandé la veille mais un peu loin …. Nous utiliserons donc un nouveau type de transport local.

Drôle de moyen de locomotion, mais très économique !
Drôle de moyen de locomotion, mais très économique !

Levés à 6h pour prendre l’avion, l’aéroport est en plein brouillard . Et oui, même ici ça arrive ! Nous ne partirons qu’à 11h30 …

Arrivés finalement à YANGON , nous apprenons que, bien que la capitale eut été déplacée officiellement  en 2005, tout se passe encore ici : ambassades, sièges d’entreprises, etc… Les birmans se lancent dans la construction de grattes- ciel comme dans toute grande ville. Bien évidemment, nous n’aimons pas.

Nous commençons par visiter un immense bouddha couché, érigé en 1900 … Et quand je dis grand, il fait 70m de long et 15m de haut. En 1960, ils ont bâti un grand hangar pour le protéger des intempéries. Nous n’aimons vraiment pas mais jugez par vous même.

Sous toutes les coutures
Sous toutes les coutures

Et nous qui pensions avoir vu les choses les plus impressionnantes du voyage …. Hé bien, c’était avant d’aller à la pagode SCHWEDAGON ! C’est le sanctuaire bouddhique le plus sacré de Birmanie.

Lorsqu’on est devant son stupa de 100m de haut, on se sent bien petit …. Il contiendrait les reliques des 4 bouddhas mais surtout, il est couvert d’or. D’après notre guide, il y aurait 60 tonnes d’or ce qui donnerait ce sentiment de sérénité que l’on ressent … l’or dégagerait une toxine très bonne pour le cœur (?)….

Tous les jours, les fidèles viennent prier
Tous les jours, des fidèles viennent prier

En faisant le tour du Stupa.
En faisant le tour du Stupa, on voit de nombreuses salles de prière

On a du mal à le photographier en entier tant il est haut ! De plus, tout en haut, autour de l’ombrelle, avant dernier étage, sont sertis des centaines de saphirs et rubis. Au sommet, un énorme diamant de forme pyramidale à base carrée de 10cm X 10cm …. On en a vu les photos ….

Pierres précieuses au sommet du monument .... aucun risque de vol .....
Pierres précieuses au sommet du monument …. aucun risque de vol …..

L'histoire en peintures
L’histoire en peintures

Lorsque le soleil se couche, il passe par toutes les nuances de doré.

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Au coucher de soleil

Jean-Louis est allé faire ses ablutions au coin du dimanche , jour de sa naissance , et il a fait un vœu . Pour être sûr d’être exaucé, il a aussi glissé un billet dans une drôle de nef suspendue qu’il a fallu, à la force des bras, faire monter jusqu’à une petite niche …

Après avoir glissé un billet dans cet engin, Jean-Louis tourne pour le faire monter vers une ouverture du stupa. Haaaa, il faut le mériter l'exaucement de ses voeux.....
Après avoir glissé un billet dans cet engin, Jean-Louis tourne pour le faire monter vers une ouverture du stupa. Haaaa, il faut le mériter …..

Le lendemain matin, nous prenons le train circulaire de la ville. C’est un omnibus qui roule portes et fenêtres ouvertes … À chaque arrêt , des marchands ambulants montent pour vendre de tout : maïs , fruits, beignets, journaux, glaces,….. et très souvent ils descendent alors que le train a déjà démarré .

Un petit tour en train
Un petit tour en train

Pour y monter ou en descendre, on traverse les voies sans hésitations. On voit des campements au milieux des voies, des gamins qui jouent, des stands de marché installés à frôler les trains …

Taxi 2 places à la sortie de la gare
Taxi 2 places, dos à dos, à la sortie de la gare. Très semblable à celui à moteur utilisé au lac Inlé.

Dernière sortie à YANGON : nous nous rendons au quartier colonial. Autour de la place de la libération , quelques bâtiments de cette époque , parfois en très mauvais état . Ce WE il y a un festival dans la rue ; danses, musique et marionnettes sont au programme . Tout se passe bon enfant.

Le quartier colonial est en fête
Le quartier colonial est en fête

La grand place et derrière, la pagode Sulé
La place de la libération et derrière, la pagode Sulé

Et c’est ainsi que se termine notre voyage en Birmanie. Pays très agréable , on éprouve un sentiment permanent de sérénité. Bien que plutôt pauvres, les gens sont adorables et tout est bien organisé.

Nous repassons par Bangkok pour rejoindre ensuite notre Hôtel de Bang Saphan. Et là, nous attendrons enfants et petits enfants pour passer les vacances ensemble.