Costa Verde

Vendredi 25 septembre, temps breton : brume, bruine enfin pas terrible pour les photos.

Surtout que nous prenons la très belle route de la « Costa Verde » qui serpente et qui monte et descend sans cesse entre les plages et les promontoires rocheux. Un peu long tout de même car il y a par la même occasion de très très nombreux ralentisseurs, pas commodes du tout et les radars sont là pour la forme …..

La costa verde
La costa verde

Nous traversons ce même jour le Tropique du Capricorne et prenons sur la tête, juste au repas de midi, une pluie effectivement de type tropicale !!!! juste de le temps de plier bagage, ce n’est pas comme les nombreux marcheurs et baigneurs de la belle petite plage où nous nous étions arrêtés.

Arrivés le soir même à Paraty, dont le centre historique est un petit bijou.

02-paraty 03-paraty
07- toujours paratyNous y passerons deux nuits afin d’avoir le temps d’en profiter. Les rues sont faîtes de gros pavés, tous les bâtiments dans le même style colonial, datant de l’arrivée des portugais au Brésil. A marée haute, certaines rues sont inondées mais cela n’a pas l’air de les déranger.

05- paraty à marée haute

Nous en profiterons pour faire une bonne lessive, car les « lavanderia » ne sont pas nombreuses sur la route et que nous comptons rejoindre Rio de Janeiro demain dimanche.

Au fait, ce matin, au petit déjeuner, nous avons eu la visite de drôle de petites bêtes : grands comme des écureuils mais plutôt ressemblant à des singes. Si vous trouvez leur nom, merci …

11- ha, cette fleur est appétissante 10- vue de près

« Si tu vas à Rio …… n’oublies pas de monter là-haut …. »

Bien sûr qu’on y est monté !!!! le ciel était bien gris, dommage pour les photos, mais au moins il n’y avait pas de brouillard, ce qui est assez fréquent ici …..

Premières favellas à Rio
Premières favellas à Rio
Au loin, le corcovado
Au loin, le corcovado

La statue du Christ Rédempteur surplombe la ville depuis le Corcovado à 750 m d’altitude. On y a une vue superbe sur toute la baie et la ville qui est très étendue entre les collines. Les favellas se nichent dans chaque creux libre.

16- et le voilà

Vue du lac Rodrigo de Freitas
Vue du lac Rodrigo de Freitas
Au loin le Pain de Sucre
Au loin le Pain de Sucre

Nous sommes aussi monté au Pain de sucre, dont le nom donné par les indiens était « Pau-nh-Acuqua »qui signifiait « haut promontoire pointu et isolé » et qui a été interprété par les portugais en « Pao de Açucar ». De là haut, on voit bien la longue plage de Copacabana (5 km). Le temps étant un peu frais pour les Brésiliens, 26° mais très agréable pour nous pour les visites …. La plage était vide !!!! et les seuls promeneurs étaient en T-shirt et short !!!! pas de belles photos à présenter messieurs !!!! ……

Vue du Christ de puis le Pain de Sucre
Vue du Christ de puis le Pain de Sucre
Les avions atterrissent dans la ville
Les avions atterrissent dans la ville
Copacabana
Copacabana

Le lendemain, nous visitons le quartier de Santa Teresa où l’on monte par un petit tram. Temps toujours couvert. De belles demeures mais parfois à l’état d’abandon, c’est le quartier des écrivains et des artistes.

21- le tram de Sta Teresa

On imagine bien l’ampleur et l’émerveillement de la découverte que les premiers navigateurs arrivés ici ont du éprouver. De grandes baies pour ancrer les navires à l’abri et une forêt luxuriante tout autour. En fait, ce sont des huguenots français, au XV ème siècle, qui ont implanté en premier une petite colonie sur les rives de la baie du Guanabara (site de l’actuel Rio) mais ils n’ont pas su conserver cet atout. Les portugais la leur ont repris … Je vous conseille de lire le livre « Rouge Brésil » dont je ne me souviens plus l’auteur ( mais avec Internet …)  qui relate bien cette histoire, romancée bien sûr. Au fait, je l’ai prêté à l’un d’entre vous qui ne me l’a pas encore rendu …

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