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Maroc, mai 2022

Le 10 mai au soir, après être arrivés au Maroc par Nador, nous retrouvons Guy et Sophie à notre bivouac de coeur, au bord du lac de barrage Mechraa Hamadi.

Un bon dîner,  foie gras et champagne à  l’apéritif puis une bonne nuit, accompagnée par les croassements des grenouilles…

Le programme des premiers 8 jours est comme suit :

Mercredi matin, prenons la route vers le sud via Guercif. Celle-ci devient de plus en plus petite et zigzague en longeant un vaste oued dans lequel coule un filet d’eau …..

Transport de moutons
Et quand il y a de l’eau, même très peu, il y a des cultures

La route devient piste et nous prenons de l’altitude dans de superbes paysages. De temps à autre une oasis , de nombreuses cultures autour des villages. Vers 1600 m nous décidons de faire bivouac afin de ne pas avoir trop froid la nuit …. Comme d’habitude, nous prenons une plus petite piste, peu accessible pour ne pas avoir de visites indésirables.

A l’abri des regards
Guy et Sophie transvasent dans leur réservoir l’eau qu’ils ont achetée …
Après l’effort, le réconfort avec un bon BBQ

Très belle journée de 4×4. Nous poursuivons notre piste dans le Moyen Atlas dans des paysages à couper le souffle. Des maisons en pierres, très basses, sont nichées au creux des rochers pour se protéger du vent. On les voit à peine.

On devine ces 3 maisons sur le flan de la montagne …

A plus de 2000 m d’altitude, nous poursuivons notre route dans une vallée suspendue. On peut voir quelques cultures,  des troupeaux de moutons .La température est descendue à  18° ….

On ne se lasse pas de ces paysages !!!
Des cultures improbables, où trouvent-ils l’eau ?
La neige n’est plus très loin

Passons la ville de Missour où nous faisons le plein de gasoil. Nous sommes maintenant dans une grande plaine désertique,  à  1000 m d’altitude et avec peu de relief.

En quittant la ville, on rencontre des marchands …

La piste est peu fréquentée car les voitures prennent le goudron, contrairement à nous qui recherchons les difficultés !!!

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est desert-cailloux-1024x614.jpg.

Pour plus de confort, nous dégonflons les pneus car nous savons que nous ne verrons plus de goudron pendant un moment ….

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 15-passage-delicat-1024x652.jpg.Passage délicat en sortie d’oued

Un ksar, aperçu au loin, nous fait dévier un peu de notre piste. Cet ancien fort est relativement grand …..

Ksar Tidarine

Nous poursuivons notre chemin et nous engageons sur une très petite piste peu visible qui nous entraîne dans le Vrai Désert 🤗

La piste est à peine tracée et serpente dans une zone inondable ….

On finit par la perdre ce qui nous oblige à faire du hors piste. Ce qui n’est pas pour nous déplaire surtout que le terrain s’y prête bien.

Nous retrouvons la piste qui est vraiment très belle.

Petites pistes toute la matinée du 13 mai.  Quel bonheur ! Franchissements d’ oued parfois délicats ….

C’est l’étroitesse de cette descente qui pose problème ….
Parfois, la sortie de l’ oued est difficile à trouver. Ici, on la voit bien …

Nous allons traverser cet oued une quinzaine de fois avec autour de nous des paysages fabuleux.

Sommes sur un plateau à 1550 m d’altitude,  il fait 24° avec du vent. Parfois, nous passons près de quelques maisons et rencontrons des bergers.

Au détour de la piste, une forme s’agite. On aperçoit un âne, couché sur le sol qui se tortille afin de se gratter le dos. Nous nous approchons et il ne s’occupe pas de nous ! On est vraiment obligés d’avancer pour que monsieur daigne enfin se lever et nous laisser le passage !

Nous descendons dans la plaine et rejoignons une grande piste qui va nous mener au col de Belkacem.

Pas de photo de ce col que nous franchissons par une piste un peu trialisante car nous nous trouvons mêlés à un rallye de 2CV qui, elles, ont bien plus de mal que nous à franchir certaines marches … Quand nous arrivons à en doubler une ou deux, on ne peut pas ensuite s’arrêter pour faire un cliché ! En plus, ce col, nous l’avons déjà franchi 2 fois, dans les 2 sens …

De l’autre côté, c’est la plaine avec ses troupeaux et ses puits. La tradition veut que l’on s’y arrête afin d’y puiser de l’eau pour remplir la vache à eau de Guy et Sophie, ce qui leur permettra de se doucher avec une eau qui aura chauffé toute la journée au soleil, posée sur le capot du landrover.

Il est très profond et …. à sec !

Nous reprenons la piste et remarquons que le désert a pris une teinte verdâtre … En fait, quand il pleut, de suite l’herbe se met à pousser ainsi que quelques fleurs.

Et nous retrouvons un puits qui, non seulement a de l’eau mais qui est muni d’un panneau solaire qui devrait permettre de puiser ce précieux liquide sans effort …. si la pompe marchait …. Ce qui n’est pas le cas !

Et c’est au moment de partir que nous nous apercevons que Guy a cassé un amortisseur arrière. Comme ce n’est pas la première fois que cela lui arrive, il en a en réserve dans son véhicule … Y a plus qu’à …

Les messieurs s’équipent
Tout le monde met la main à la pâte

Nous poursuivons notre route en direction d’Erfoud, aux portes du désert de dunes. Mais il nous faut encore rouler une journée dans la caillasse. Heureusement, aux différentes heures de la journée, les couleurs changent …

On peut même acheter des souvenirs, au pôvre berger qui doit élever seul ses enfants ….

Je plaisante avec cela car en fait, on va rencontrer plusieurs fois ce genre de stand avec un bidon cimenté dans la pierre pour payer nos achats. Je suis sûre que notre berger nous observe avec ses jumelles et passera avec son 4X4 pour prendre la recette de la journée … Mais il propose de beaux objets et n’a pas beaucoup de clients ….

Image surprenante, des dizaines de moutons et chèvres paissent, on se demande quoi !!!
Cette stèle nous rappelle que les usines Citroen, dans les années 1920, ont organisé une première expédition au Sahara afin de démontrer leur supériorité technique en organisant et accomplissant un raid dans des conditions difficiles là où personne n’a réussi auparavant.

Nous apercevons quelques dunes en cours de formation, on approche de notre but tant attendu …..

Un dromadaire nous observe au loin

Enfin nous y voilà : arrivée en fin d’après-midi à l’ Erg Chebi, ensemble de dunes autour de la bourgade de Merzouga.

En fin d’après-midi le sable est très très mou, il faut donc dégonfler au maximum

De plus, comme vous pourrez le voir sur les photos qui suivent, on voit mal les reliefs ce qui complique le choix des passages.

Ici, cela grimpe ….
Les traces du premier véhicule permettent de se repérer

Je ne peux m’empêcher de vous montrer cette vidéo qui est plus parlante que n’importe quelle description …

Les plus belles couleurs se voient le soir ou le matin ….

Au bivouac

Nous les attendions ces dunes, depuis 2 ans que nous étions privés d’ Afrique …. alors, on met la bâche entre les véhicules car il fait très chaud et nous fêtons cela dignement : côte de boeuf et frites maison.

Le lendemain, on s’amuse encore dans notre grand bac à sable. Tout est une question de dosage. Trop lentement, on ne passe pas, trop vite on saute et on peut se mettre en danger …

Le premier a parfois des surprises : ici, on se retrouve le nez dans une butte ….
Le terrain étant facile, Guy passe ailleurs et va nous tirer ….

On peut aussi rester en bascule sur une dune, même petite …. Nous sommes très longs et cela nous arrive de temps à autre.

Quand on ne sait pas ce qu’il y a de l’autre côté, on ralentit et on est tanké ….

Des fois le cif est pointu, d’autres fois il est arrondi. Le premier prévient alors les suivants. Mais notre ange gardien est là !

En fin de matinée du 15 mai nous sortons de l’erg, regonflons les pneus et reprenons la piste. Nous rejoignons une route que nous quittons après 4 km, et nous engageons dans un chot, grande surface blanchie par le sel et souvent humide ( pas en ce moment). La piste, à peine visible, suit le fond  d’ un oued. On peut s’y enliser après de grandes pluies …

Il fait très chaud en ce moment,  jusqu’à 37° dans l’après-midi. Heureusement,  il y a souvent du vent qui rafraîchit un peu l’atmosphère mais qui soulève le sable. Ceci n’est pas très bon pour les photos ….

A midi, on se rapproche du bord pour éviter ce vent de sable qui remplit nos assiettes …

Après déjeuner, nous sortons de cette surface blanche et, par manque d’attention ( JL avait peut-être commencé la sieste …), nous nous retrouvons plantés sur une petite butte qui paraissait innocente …

Mais notre bon samaritain est là qui veille.

En fait, le passage était trop pointu, sans doute utilisé uniquement par des motos.

Nous poursuivons notre route. Moins de vent de sable, de suite les photos sont plus belles .

On traverse à nouveau une zone sableuse, en montée et longue ….

Après cet épisode, la piste devient peu visible dans le sable et régulièrement, nous la perdons et devons la retrouver en hors piste.

Nous contournons un immense troupeau d’ovins

Notre progression nous amène dans un paysage fort différent. Des arbres, des villages, c’est un retour progressif à la civilisation …

Et nous arrivons sur un site impressionnant que nous avions très envie de revoir : ce sont de petits bâtiments surmontés d’une cheminée. En fait, ils abritent chacun une pompe qui remonte l’eau du sous-sol et la cheminée fait office de château d’eau. Ceci permet d’irriguer les potagers du village voisin nommé Oum Jrane. Il y en a plus d’une dizaine !!! C’est bien le seul endroit au Maroc où nous avons vu ce site atypique.

Après ce petit pèlerinage, nous nous rendons à Zagora. C’est là que se trouve notre garagiste préféré et notre petit camping  » Prends Ton Temps ». Cela ne s’invente pas 🤣. Ali va nous faire une révision un peu plus complète du 4X4 de Guy.

Comme il y a plus de travail que prévu, Ali nous propose très gentiment de finir les réparations au camping … Il vient avec tout son matériel et commence par mettre le véhicule sur une bâche, à l’ombre.

Et pendant que nous mangeons le couscous, il va démonter puis réparer l’intercooler qui avait une grosse fissure. Un copain à lui vient ensuite pour recharger la climatisation avec du fréon.

On devrait toujours faire les travaux sur nos véhicules ici car, vu les tarifs pratiqués, le prix du voyage serait remboursé !!!

Et mardi 17 mai au matin, comme promis par Ali, nous pouvons faire les courses et les grands pleins avant de nous engager pour quelques jours dans une zone très sableuse, l’oued Draa.

Pour cela, vous vous doutez bien qu’il faut dégonfler. Comme il fait très très chaud, nos messieurs décident de faire cela piano piano et à l’ombre …

Assis et à l’ombre !

C’est de Mahmid que part la piste dans l’oued Draa. On peut la suivre jusqu’à son estuaire dans l ‘Atlantique vers Tantan. Nous n’avons pas le temps de descendre si loin au Sud du Maroc, ce qui nous laisse encore de beaux projets marocains. En attendant, en avant !

Après une trentaine de kilomètres dans cet oued toujours très mou, nous en sortons pour nous retrouver en hors piste,  à  sinuer entre de petites dunes ou parmi des zones chaotiques de terre craquelée. 

De temps à autre, des bouts de la piste ensevelie par endroits sous le sable.

Rencontrons de nombreux dromadaires qui, contrairement à d’ habitude, cherchent  l’ombre des acacias. Il fait tout de même 45° !

Au bivouac, rien de tel qu’un capot bien chaud pour décongeler la viande du dîner !

Mercredi 18 mai, nous traversons le Lac Iriki. Sans bateau bien sûr puisque c’est une grande étendue plane et sèche (presque toujours …) sur laquelle on peut rouler plus vite. Quand je dis presque toujours c’est qu’une fois nous y avons été surpris par un gros orage et on a bien failli y laisser le 4X4 , englués dans la boue !!!!

Arrivons dans l’après midi à  Foum Zguid où nous avons nos habitudes. On commence par le délicieux jus d’oranges pressées. On fait même une 2ème tournée….

Le soir, au camping que nous connaissons bien, douches à  satiété.  Toutes les heures environ. Ce soir, nous sommes invités chez Guy et Sophie.

Première étape, construction du four pour y cuire le rôti.

Puis c’est le dîner qui s’annonce fort bon et bien arrosé !

Nous quittons Foum Zguid jeudi 19 mai vers 10h du matin, une fois n’est pas coutume, après un dernier jus d’orange…. Nous commençons notre remontée vers le nord, ayant un bateau à prendre le 23 ….

Fini le sable, nous attaquons la montagne….. La route, bien que goudronnée,  est superbe. On passe de palmeraies en palmeraies, en suivant la vallée d’un oued. De vieux villages en adobe rougeâtre ressortent bien sur fonds de terre et de palmier …

Les lauriers sont en fleurs

Nous quittons la route pour prendre une petite piste qui s’élève progressivement jusqu’à 1600 m d’altitude tout en sinuant sur un grand plateau. 

On croise des troupeaux de chèvres qui, évidemment, passent juste devant nous !!

Les paysans rencontrés travaillent dans de superbes petits champs, irrigués avec des pompes électriques qui sont  alimentées par des panneaux solaires.

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Le blé est coupé à la main et mis en gerbes.

Tiens, une école ! Sur cette piste où l’on se croyait presque seuls, les écoliers des alentours se retrouvent ici.

Pendant une soixantaine de km  nous roulons sur ce plateau.  Paysages variés, piste un peu dégradée par les ravinements.

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Bivouac très minéral, cela change ...
Cet homme, en train d’irriguer, nous fait de grands signes. Guy, qui roule en premier, lui rend ses salutations… Mais pour nous, il commence à gesticuler et nous fait comprendre qu’on n’a pas pris la bonne piste !

La piste commence à s’élever dans un paysage où la végétation se fait de plus en plus rare.

Aujourd’hui,  nous avons suivi la plus belle piste du voyage. Extraordinaire de par sa variété,  son audace et sa longueur ( 95 km )

Puis elle devient carrément….. vertigineuse voir stressante  pour les conducteurs … car très étroite avec un précipice d’un côté et la falaise de l’autre,  soutenue par quelques murets qui nous paraissent bien fragiles pour nos 3,5 tonnes. Guy a même parlé de « salaire de la peur » ….

Les couleurs sont superbes, les précipices impressionnants mais on ne se rend pas compte sur les photos de la profondeur des abîmes …

Impossible de photographier ces petits murets qui nous inquiétaient tant car il fallait descendre de la voiture sur une piste très très étroite puis se pencher suffisamment …. Je n’ai même pas essayé !!!

La question était aussi : et si on croise quelqu’un ???? Personne ne l’a posée , inutile de stresser pour rien !

Au loin, la fin de nos inquiétude …. et devinez …. on voit soudain un véhicule surgir tout là-bas ….. On a eu chaud à moins que ce ne soit lui …..

Nous sommes montés jusqu’à  2000 m d’altitude,  avons roulé sur un plateau (?), pas plat du tout où on a vu quelques paysans, des champs de blé,  des amandiers, etc…

Un malheureux gué couvert de beaux lauriers avant de retrouver le goudron…

Dans de nombreux villages, on voit les vestiges d’anciens palais en adobe.

Il nous reste 2 jours pour rejoindre Nador où nous embarquerons lundi prochain … Nous finissons notre trajet en remontant les gorges du Todra, très touristiques puis une autre, peu connue dont j’ai oublié le nom.

Il y a beaucoup de vent dans la plaine, c’est l’occasion de monter la tente gonflable qui maintenant est solidaire du véhicule, comme un auvent … Pour une fois, nous n’avons jamais eu besoin de l’utiliser, les soirées étant toujours bien chaudes.

Et pour finir, nous retrouvons le bivouac qui nous permettra de rejoindre tranquillement demain le port de Nador.

Durant ce voyage, nous avons parcouru environ 2300 km en prenant notre temps. Nous avons dû laisser tomber les dernières pistes de l’Atlas qui étaient prévues mais notre but principal était d’aller dans le sable, ce dont nous avons bien profité.

Carte du trajet complet :

Maroc, mai 2019

Cette édition marocaine 2019 recouvre tout ce que nous aimons : de belles pistes en montagne, parfois au fond de gorges d’autres fois en altitude, un peu de tourisme avec les « agadirs » ( greniers fortifiés ) et pour finir, un parcours de sable dans les dunes. Ci-dessous, le tracé du trajet effectué.

Partant de Nador, ce trajet de 3450 km nous ramène à Tanger.

Nous sommes 4 équipages, deux Land Rover, un Toyota et notre Mercedes. Toujours la même équipe qui apprécie autant l’aventure que la bonne chère …

Tout en appréciant ce repas au soleil, nous apercevons au loin des sommets enneigés. Y aurons-nous droit  lors de notre traversée ?

A partir de Bouleman, nous suivons une très belle piste qui traverse une forêt de cèdres afin de rejoindre, bien plus au sud, la piste de la cathédrale.

Nous bivouaquons un peu plus loin pour être d’attaque le lendemain : nous allons voir notre premier grenier fortifié, niché au creux d’ une falaise . On l’observe de loin, n’ayant pas l’audace de suivre la sente de chèvre assez vertigineuse qui y mène.

On devine des bâtiments dans la faille horizontale de la falaise

En voici quelques détails, photos que je n’ai pas réussies à faire, gracieusement offertes par Solange :

Les greniers d’Aoujgal.

Cette situation stratégique permet d’éviter les attaques de pilleurs !!

Cette journée du 5 mai a très bien démarré. Et ce n’est pas fini….. Nous traversons des paysages semi-désertiques, rencontrons quelques paysans avec leurs ânes qui ramènent le bois au village et devons parfois chercher la piste qui disparaît pour renaître un peu plus loin. Il y a de la boue par moments, ce qui n’est vraiment pas habituel au Maroc !

Nous arrivons enfin dans une vallée qui suit une rivière tumultueuse, gonflée par les pluies qui ont sévi récemment. Impressionnant, surtout qu’il y a deux ans, nous avions suivi cette même piste longeant un cours d’eau bien calme.

Pourvu que la piste soit praticable jusqu’au bout !……

Ce soir, c’est l’anniversaire de Sophie ! Nous recherchons un endroit un peu surélevé pour faire bivouac au sec et en sécurité, les oueds pouvant gonfler subitement, et surtout pour profiter de l’excellent dîner préparé par Guy et Sophie : entre autre, le rossbeef  et en dessert, macarons faits maison.

Quand je disais « faits maison » !….

Le lendemain, la piste s’élève et la rivière devient moins inquiétante.

Nous sortons de cette première gorge et trouvons un paysage plus champêtre.

Et puis, nous replongeons dans un nouveau canyon. Mais ceci ne nous empêche pas de prendre le « gorgeon » du matin …

Nous arrivons enfin à l’un des points forts du voyage : la piste de la Cathédrale, que nous avons prévu cette année de faire dans le sens nord-sud.

Le massif montagneux que l’on aperçoit s’appelle « la cathédrale »

Mais nous allons vite déchanter ! Les intempéries de l’hiver précédent ont fortement endommagé la piste. Nous surmontons le 1er obstacle en consolidant le terrain qui s’était éboulé, au bord évidemment d’un grand précipice …..

Mais au second éboulement, après seulement 200 mètres, la partie nous semble titanesque vue qu’il reste encore une vingtaine de kilomètres à parcourir …. Le demi-tour sera déjà des plus délicats ….

Après un repos bien mérité, nous rebroussons chemin et prenons une nouvelle piste/route  qui contourne le massif. De nombreux cols, dont un à 2900 m d’altitude tout de même, des lacets, un tracé inconnu de nous mais très plaisant.

 

Maison fortifiée ou silo ?

Quelques villages traversés …

Et finalement, la superbe descente vers El Kelaa des Mgouna afin de refaire les pleins pour poursuivre notre route.

Hé oui, c’est notre piste !

Une dernière étroiture avant de rejoindre le goudron. On ne résiste pas au plaisir de faire bivouac dans ce lieu sauvage, surtout que ce soir nous sommes invités chez Solange et Georges …

Traversée de Ouarzazate sans problème et après 200 km, nous retrouvons une petite piste dont l’entrée est bien cachée et qui va à nouveau nous entraîner dans les hauteurs. Un bivouac à 2460 m d’altitude, un peu frais inévitablement. Désolée pour ceux qui n’ont pas le chauffage ….

Village « d’alpage » qui paraît abandonné mais nous sommes un peu tôt dans la saison à ces altitudes

C’est le premier soir où nous devons monter la tente qui nous abritera pour le dîner

Un paysage majestueux se présente à nous le lendemain au soleil levant.

Nous nous préparons à sortir de ce massif lorsque, surprise, il n’y a plus de piste. Tout est éboulé et nous ne voyons pas comment court-circuiter ce passage …  Mais la chance est avec nous, une excavatrice apparaît et son conducteur s’applique à nous construire un pan incliné qui nous permettra de passer.

Plus besoin de faire demi-tour, ce que nous abhorrons

Le goudron retrouvé, en route pour les greniers d’Ifri. Cette fois-ci, nous avons à faire à un ensemble troglodyte , protégé par une porte et que nous visitons avec un guide rencontré au village. Chaque habitant possède encore de nos jours « une cellule », fermée à clé,  dans laquelle il peut engranger sa récolte.

Cette jolie jeune fille nous a aidés à trouver le guide.

Depuis le village, on aperçoit le grenier

Certaines cellules sont accessibles uniquement avec une échelle …

C’est la région du safran et nous pouvons nous en procurer auprès de notre guide .

Plus au sud du pays, plus d’intégrisme …

Nous passons ensuite les villes de Talaouine, Tata et commençons notre remontée vers le Nord.Nous rejoignons Foum Zguid et y retrouvons notre camping habituel ainsi que le bar qui fait de délicieuses oranges pressées. Par contre, pour les courses, nada ! c’est le Ramadan …

Finie la montagne, nous remontons le lac Iriki en roulant un bon moment dans un désert de cailloux fort désagréables pour notre confort et pour les véhicules. Il commence à faire chaud !

Un puits mais pour qui ?

Et enfin le sable !!! Chaque année nous aimons retrouver cette sensation de bout du monde mais aussi de grande liberté. Nous entrons dans l’Erg Chegaga.

Il fait 58° au soleil et 45° dans le 4X4

Et c’est le premier plantage

Vite, la photo de groupe ; désolée, on n’arrive jamais à avoir tous les bras en l’air en même temps !!!

Georges contourne une cuvette où il vaut mieux ne pas descendre ….

Mais parfois, le premier de la colonne se retrouve dans le fond. A ce moment là, les autres évitent d’y descendre avec leurs véhicules. Tout le monde se mobilise pour aider le malheureux.

Dans l’animation qui suit, afin de limiter les efforts par très grande chaleur,(1) on tire avec le treuil le véhicule qui doit monter sur ses plaques, (2) celui-ci pourra se lancer pour remonter.

La camerawoman (Sophie) se donne toujours beaucoup de mal pour être bien placée !

Le bivouac s’installe

Lorsqu’on descend une dune, il ne faut jamais vouloir aller plus vite que la musique ….

Quand un véhicule, voir  deux, est en bascule au sommet d’une dune, il faut le treuiller, par l’avant ou par l’arrière selon sa position. En creusant autour c’est faisable mais bien plus fastidieux !

La plupart du temps, le meneur nous fait un beau tracé qui sillonne dans l’erg.

Mais nous ne sommes pas tous égaux devant une grande montée ….

C’est bon, Guy est passé ; au tour de Georges maintenant.

C’est que le Def 110 de Georges et Solange n’est pas tout jeune ; après plusieurs essais et un petit coup de treuil, il arrivera aussi à franchir cet obstacle.

Une belle rencontre

Bien sûr, nous regrettons les grandes traversées d’ergs, qui pouvaient durer une semaine, que nous avons pu faire en Lybie et en Algérie, mais à défaut de pouvoir y retourner, nous passons encore de bons moments au Maroc.

Sortant de l’erg Chegaga, nous remontons l’oued Draa car il est temps pour nous de penser au retour. Nous retrouvons le village de Mahmid avec cette belle bâtisse fortifiée.

Nous nous rendons alors à Zagora chez Ali, notre garagiste préféré pour les quelques réparations nécessaires et passons la nuit au camping « Prends ton temps » tout proche.

Quelques courses et lessives avant de rejoindre le djebel qui nous attend.

De très beaux paysages parmi les lauriers roses, des passages trialisants pour franchir des oueds à sec dont la sortie n’existe plus … On continue à se régaler.

Après l’effort, le réconfort. Nos messieurs aiment bien faire la sieste avant de reprendre le volant !

Nous arrivons à un très beau passage fleuri et oublions un peu la prudence. Nous arrêtons François via la VHF car un gros rocher surplombant le chemin va toucher sa cellule à cause du ballant inévitable quand on progresse sur un terrain inégal.

Bien sûr, ce problème n’est valable que pour les « gros », ceux qui ont une AzalaÏ !

Les Landrover passent aisément

Au Maroc, tout se fait à la main et à dos d’homme (souvent de femmes !), d’où ces petits carrés cultivés.

Une dernière nuit sauvage, au fond d’un oued pour s’abriter du vent …. Aucune crainte de crue, il est bien large et nous sommes à côté de la sortie.

Nous rejoignons le goudron et la civilisation.

Un arrêt à Fez que nous n’avons pas visité depuis longtemps. Une bonne journée de tourisme avant de rejoindre Tetouan puis le port de Tanger Med où nous embarquons pour rejoindre La France, à Sète.

Dans la médina

Le quartier des tanneurs.

Boutiques diverses

Fabrique de céramiques, tout est fait main

Même la médina est atteinte par les temps modernes ! Il y aurait plus de paraboles que d’habitants ….

Une visite au marché de Martil où la marchande tient à ce que j’essaie son couvre-chef.

 

Raid au Maroc en Mai 2017

Notre projet est de reprendre la trace prévue l’an dernier qui n’avait pas pu être faîte dans sa totalité, suite à diverses pannes mécaniques.

trace maroc 2017

Notre voyage débute à Nador, le 10 mai 2017. L’avantage de ce choix est sa situation géographique, on est de suite à pied d’œuvre.

Belles pistes au départ de Nador
Belles pistes au départ de Nador

Cette année, il a beaucoup plu et nous trouverons souvent l’occasion soit de se baigner soit de faire le plein d’eau de douche. Au départ, nous sommes 5 équipages.

Un léger vent de sable ...
Un léger vent de sable …

Bain ou lessive dans l'oued, près de Boudnid
Bain ou lessive dans l’oued, près de Boudnid

D'autres font le plein d'eau de douche
D’autres font le plein d’eau de douche

La traversée du plateau du Rekkam nous permet de reprendre nos marques très rapidement ….

Bivouac sur le plateau du Rekkam

On se détend ...
On se détend …

Il y a deux marocains qui sont vraiment heureux de nous rencontrer : ils n’ont plus        d’essence dans leur mobylette. Heureusement le moteur du Toyota 79 de François fonctionne avec ce carburant….

Ce motard a besoin d'essence ... seul François en a ...
Ce motard a besoin d’essence … seul François en a …

Le premier erg parcouru est l’erg Chebbi ; nous y bivouaquerons à l’entrée et le lendemain, juste avant d’en sortir. Rien de tel qu’un bon bivouac dans les dunes !

La photo de famille
La photo de famille

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Premier bivouac dans le sable

Dessert d'invitation : torches au marrons
Dessert d’invitation : torches au marrons

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Un décor de rêve ….

Juste après la ville de Merzouga, nous entrons dans l’erg Snaigui ; changement de paysage ! En plus, c’est le jour du rôti, parfaitement cuisiné par Guy et Sophie, miam miam ….

Erg Snaigui, au sud de Merzouga
Erg Snaigui, au sud de Merzouga

et le rôti !
et le rôti !

oups .... à l'aide !
oups …. à l’aide !

Sortis de l’erg, nous faisons route plein sud, parallèlement à la frontière algérienne. Piste très caillouteuse mais compensée par la beauté des paysage, et , il faut le dire, les bons petits plats préparés par chacun …

Les crêpes flambées
Les crêpes flambées

du caillou
Que du caillou

et du sable
et parfois du sable

on profite de l'eau du puits
on profite de l’eau du puits pour se laver les cheveux

Arrivés à Mahmid, nous sinuons parmi les palmiers et les mini dunes pour entrer dans l’oued Draa . Le parcours dans l’oued n’est pas aussi mou que l’an dernier et nous en sortons facilement pour rejoindre l’erg Zaher.

Mahmid
Mahmid, prêts au départ

on cherche le passage menant à l'oued Draa
on cherche le passage menant à l’oued Draa

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L’erg Zaher

Il fait très très chaud , 42° à l’ombre ! la pastèque de l’arrivée est toujours la bienvenue.

Miam, la pastèque !
Miam, la pastèque !

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Petite panne avec le Land Rover de Martine et Thierry : un pneu qui déjante et un ressort qui se « ballade » dans son support ; on le remettra plusieurs fois en place ….

Après les réparations, le repas et une sieste bien méritée .

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Nouvelle technique, on ne démonte plus le pneu !!!

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Un ressort bien calé maintenant, il ne bougera plus

chhhht ...... c'est la sieste ....
chhhht …… c’est la sieste ….

Il fait maintenant 44° ! on décide de s’arrêter plus tôt que d’habitude car nous venons de tomber sur un campement qui nous tend les bras ….

un abri fort apprécié avec les 44° à l'ombre ....
Un abri fort apprécié avec les 44° à l’ombre ….

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Un dernier erg et fin du sable pour nous à Foum Zguid ; ce village aux portes du désert a une grande garnison mais surtout un café où les jus d’oranges pressées sont un vrai régal ! On y retournera même le lendemain matin avant de reprendre la route.

erg Sedbat
Erg Sedbat

erg Ebidiya
Erg Ebidiya

le camping de Foum Zguid
le camping de Foum Zguid

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On respire enfin un air moins chaud…..

Et maintenant, plein Est vers l’Atlas. Nous attendons avec impatience la fraîcheur dans la montagne.

On commence par suivre une piste en fond d’oued qui, ensuite, s’élève rapidement en traversant de superbes palmeraies où les habitants ont bâti leurs villages.

passage délicat

C’est un passage délicat pour descendre dans l’oued.

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village et oasis le long d'un oued
Village et oasis le long du même oued

sortie de la gorge
Sortie de la gorge

Nous commençons à prendre de l’altitude, l’air est bien plus frais. Ce sera l’occasion de partager la fondue !

à 1600 m d'altitude, on peut manger la fondue
à 1600 m d’altitude, on peut manger la fondue

De fréquents bivouacs au bord de l’eau, pour le bonheur des courageux. On aura souvent l’occasion de se baigner.

un petit ksar en premier plan
Un petit ksar en premier plan

piste au fond de la gorge
Piste au fond de la gorge

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Et tout d’un coup, plus de piste. Celle-ci a été totalement emportée par l’oued gonflé d’eau. Nous remontons cette rivière pendant une bonne heure, fort heureusement guidés par de jeunes marocains. Mais l’orage menace, nous ne serons rassurés qu’après être sortis du lit de la rivière.

et puis, plus de piste !
et puis, plus de piste !

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l'orage menace !
l’orage menace !

C’est en hauteur que nous établissons le bivouac, sous un ciel plus que menaçant !

ouf, on est sorti à temps de l'oued !
ouf, on est sorti à temps de l’oued !

Et le lendemain matin, grand soleil et une vue imprenable se trouve devant nous.

et le matin, grand beau temps
et le matin, le même endroit, mais avec beau temps

Dernière étape de ce beau voyage ; de superbes pistes qui sillonnent dans le Haut Atlas

piste de l'atlas
piste de l’atlas

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Oui, je sais, on est très mal garés !!!! mais on pensait être seuls …..

 

au loin, notre piste qui redescend
au loin, notre piste qui redescend

 

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En attente de chargement

bivouac à 2250 m d'altitude
bivouac à 2250 m d’altitude

et pour finir, la piste de la Cathédrale.

au milieu des blés
au milieu des blés tout d’abord

la piste de la cathédrale
et voilà la cathédrale, puis notre piste qui continue, au fond

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On termine ce voyage par un périple d’une journée au fond d’une superbe gorge

petit pont pour piétons
Petit pont pour piétons

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Il a l’air de tenir, mais on a pris la plus légère pour tester …

bivouac et rebaignade !
Bivouac et rebaignade  avant de rejoindre la civilisation !

Nous gardons un excellent souvenir de ce parcours. Un grand merci à Guy qui, comme chaque année, nous prépare de si belles traces.

Mais qu’allons nous faire au printemps prochain ?

 

Mai 2016 : Raid de 3 semaines au Maroc

Nous partons cette année à 5 véhicules, bien décidés à « faire du sable ».

l'équipe 2016
L’équipe 2016

Pour ne pas perdre de temps, nous embarquons à Sète le samedi soir et arrivons à Nador le lundi à 8h du matin, frais et reposés.

Aucun regret pour ce choix de port d’arrivée, le débarquement étant très rapide puisque nous sommes peu nombreux mais surtout, dés midi, nous pouvons déjeuner en pleine nature. Cerise sur le gâteau, le bivouac du soir se fait déjà sur le plateau du Rekkam où nous resterons 2 jours.

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Premier bivouac

la fondue
On déguste la fondue traditionnelle

plateau du Rekkam, le gorgeon
Plateau du Rekkam, le gorgeon du lendemain matin

Après de belles pistes, nous visitons le site de gravures rupestres du Grand Ghilem.

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gravures du grand Ghilem
Gravures du grand Ghilem

Tout ce trajet par le Nord Est est nouveau pour nous : le monument de René Etienne, le très beau col de Belkacem …..

monument René Etienne
Le monument René Etienne

 

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      Une belle rencontre …..

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Juste avant la descente du plateau, de belles concrétions rocheuses

Dés le 12 mai, nous arrivons  dans les dunes en  commençant par l’Erg Chebbi avec l’intention de le traverser de part en part en suivant un tracé préparé par notre ami Guy.

dans les dunes
Dans les dunes

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le rôti
Au programme : le rôti, cuit au four ( pliable ! )

on cherche le passage
Comme souvent, les meneurs cherchent  le passage

Ce sont des problèmes mécaniques survenus au Land Rover de Guy (pont arrière puis pont avant qui se cassent ….) qui nous obligeront à changer un peu nos projets. Le dimanche 15 mai, nous sortirons de cet erg avec les ponts réparés grâce à notre ami Hamadi, rencontré entre 2 dunes …. Un grand merci à lui.

Guy casse le pont arrière
Guy casse le pont arrière

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Il faut tirer le land pour le sortir de l’erg, pour le moment, il lui reste 2 roues motrices ….

on attend le dépanneur providentiel
Véhicule immobilisé, on attend le dépanneur providentiel

On peut alors repartir et poursuivre notre chemin, passant par Merzouga puis la piste descendant plein sud.

Pas de chance cette année, les pannes se succèdent : 3 jours plus tard, un amortisseur pour Guy puis, le même jour, c’est François qui casse ses lames.

C'est au tour de François : par vent de sable, lames à changer
C’est au tour de François : par vent de sable, on constate les dégats

Au soir, bivouac pas désagréable
Heureusement, dans un endroit superbe

un spectateur, mais de quoi ?
Un spectateur qui, le lendemain matin, nous apportera un grand bouquet de menthe fraîche

Nous appelons notre bon samaritain qui nous envoie une assistance technique. 

l'assistance est là
L’assistance est là

Nous pourrons, assez rapidement et après un détour par Zagora, reprendre notre route.23-dsc00853

Un vieux ksar ….

à Zagora, chez Ali
A Zagora, chez Ali

au camping
Ou bien au camping d’une petite chambre d’hôtes ….

Les véhicules étant à nouveau tous opérationnels, nous poursuivons notre descente vers le sud par l’oued Draa afin de rejoindre cette fois-ci l’erg Znaigui et plus tard l’erg Zaher. Il fait vraiment très chaud, on s’est tous mis à la pastèque avant la bière du soir …..

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il fait chaud, on apprécie la pastèque
Il fait chaud, on apprécie la pastèque

Dans nos véhicules, à 20h , il fait encore 40°C. Nous décidons de sortir le matelas et de dormir à l’extérieur.

nous dormons dehors,il fait encore 40°C
Au petit matin …..

Nous nous sommes régalés dans les divers ergs, très surpris de trouver au Maroc autant d’endroits où nous pouvons jouer dans le sable ! Nous y reviendrons certainement .

 

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invitation
Dernière invitation avant de sortir des dunes

La fin du voyage se fera  par la montagne après Foum Zguid.

Nous en profitons pour passer par les gorges du Dades ainsi que le cirque de Jaffar, ce qui donne l’occasion de voir encore de très beaux paysages.

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fin-maroc

Notre dernier bivouac est au bord d’un lac de barrage, à une trentaine de kilomètres de Nador …. L’idéal avant un retour inévitable vers la civilisation.

dernier bivouac près de Nador
Dernier bivouac près de Nador