Archives mensuelles : juin 2022

Les Balkans, octobre 2021

Par les temps qui courent, dur dur de trouver une destination dont on pourra revenir facilement si nécessaire. Notre expérience en Mauritanie ( cf article Mauritanie en mars 2020) nous a rendus méfiants.

Nous décidons de rejoindre les Balkans, ensemble de 6 pays qui autrefois constituaient la Yougoslavie. Pour cela, cap sur Triestre, dernière grande ville italienne avant de sortir de l’ Europe …. ou non …. Vous verrez pourquoi un peu plus tard.

Le port de Triestre

La première semaine de visite couvre l ‘Istrie, une péninsule chargée d’histoire entre Triestre et Rijeka.

Première surprise , quelques kilomètres après être sortis de la grande ville, nous arrivons à une frontière avec barrière. On s’attendait à entrer en Croatie, hé bien non, c’est la Slovénie !!! qui pourtant se trouve bien plus au Nord. On nous demande donc les passeports qui auront droit à un tampon, le Pass Covid et toutes les questions dont on avait oublié l’existence ….

Ost, petit village Slovène

On passe à côté d’une petite station service avec une longue queue de véhicules …. italiens. Hé oui, le plein est bien moins cher en Slovénie. Et 10 km plus loin, nouvelle frontière pour sortir de Slovénie et entrer en Croatie ! En effet, au moment de l’éclatement de la Yougoslavie dans les années 1990, chaque état a obtenu un accès à la mer.

La Croatie fait bien partie de l’ Europe, mais malheureusement, elle a une monnaie bien à elle : le kuna.

Notre première visite est pour le village fortifié de Motovun. Nous y arrivons par de petites routes sinueuses et champêtres, puis prenons doucement de l’altitude. Le bourg est perché sur un éperon rocheux, ceint de deux murailles protectrices.

L’ Istrie est renommée pour ses truffes. Nous allons donc dans une ferme auberge, connue pour la qualité de ses menus. C’était si bon que j’ai oublié de prendre des photos !!!

Retour en bord de mer dans la petite ville de Porec. Vieille Ville fortifiée avec ses remparts, mais surtout sa Basilique Euphrasienne qui possède des inestimables mosaïques byzantines.

La Basilique a en fait été construite sur un ancien site romain

Tout au long de ce parcours en Istrie, on voit bien que la Péninsule a été envahie successivement par les Romains, les Byzantins, les Francs, les Vénitiens et la monarchie Autrichienne ; son architecture multiculturelle est fort intéressante.

Nous remontons un long fjord afin de rejoindre dans l’arrière-pays le village de Dvigrad

Dvigrad est un village médiéval, construit sur sur un ancien fort romain. Cette ville fut abandonnée en 1630 suite aux épidémies de peste et de malaria. Aujourd’hui on peut y voir les restes très bien conservés d’une ville-château médiévale istrienne.

Avant de quitter ce site touristique, je ne peux m’empêcher de partager avec vous ces deux panneaux très expressifs installés sur le parking …..

Nous retournons en bord de mer pour rejoindre Rovinj. Cette bourgade est un petit bijou de l’Istrie, installée sur une presqu’île, entourée de murailles. Les dominations successives font de la vieille ville un endroit magique. Les maisons témoignent de ces différents courants, du Moyen Âge au Baroque.

Des ruelles fort sympathiques où on a du plaisir à se promener.

Au point le plus haut, léglise Sainte-Euphémie, patronne de la ville. A l’époque de Dioclétien, Euphémie fut torturée et jetée aux lions. Ses reliques reposent à l’intérieur de la cathédrale. Le campanile est surmonté par une girouette avec l’effigie de la sainte.

La girouette

Au détour d’une rue, une chapelle dont les peintures sont remarquables.

Nous passons par le village médiéval de Bale

Après un déjeuner en bord de mer, nous arrivons à Pula. C’est la plus grande ville de la péninsule, convoitée aussi bien par les romains que par les Ostrogoths et les Vénitiens. Elle est connue pour son port protégé, sa côte bordée de plages et ses ruines romaines. 

L ’amphithéâtre romain de Pula est le symbole de la ville, construit sous Auguste et agrandi par Vespasien. Il est l’un des plus vastes amphitéâtres romains qui restent debout. Il n’est pas adossé à une colline !

Son état de conservation est incroyable, surtout ces corniches que l’on aperçoit au 3éme étage de l’édifice.

L’amphithéâtre est maintenant en pleine ville ….

Sur le Forum, le Temple d’Auguste a été élevé au Ier siècle en l’ honneur de l’ Empereur. Il possède un portique à six colonnes corinthiennes.

Grâce au Petit Futé, nous entrons dans la cour intérieur d’un immeuble et observons, avec stupéfaction, un ensemble de mosaïques romaines protégées par un simple grillage. Le bâtiment a été construit par dessus.

Au coin d’une rue, une femme semble avoir trouvé le bon spot pour une connexion wifi, je suppose ….

Depuis la voie circulaire supérieure une montée mène au sommet de la colline de la ville où,  en 1630 une forteresse dite « Le Kaštel » a été construite, de plan quadrangulaire avec aux angles quatre bastions en étoile. La forteresse a été construite par la République de Venise.

On aperçoit en haut à droite un petit théâtre romain.

Du chemin de ronde de la forteresse , on peut apercevoir l’amphithéâtre perdu au milieu des immeubles de la ville moderne.

De Pula, nous remontons assez rapidement la côte ouest de l’Istrie en franchissant quelques petits fjords, des villages de pêcheurs pour rejoindre le continent à Rijeka.

Rijeka est une très grande ville qui ne nous intéresse pas du tout. Nous décidons de quitter le bord de mer pour aller voir Les Lacs de Plitvice, une curiosité naturelle de toute beauté.

Ce parc national est connu pour sa chaîne de 16 lacs en terrasse, liés par des cascades, qui s’étendent dans un canyon calcaire.Notre visite se fait par des chemins de randonnée qui serpentent autour et sur l’eau par des passerelles, et un bateau électrique relie les 12 lacs supérieurs et les 4 lacs inférieurs.

Chaque cascade part d’un lac qui se déverse dans celui qui est en-dessous
C’est l’automne et les couleurs sont superbes

Parfois l’eau gronde sous nos pieds ….

La passerelle longe la falaise de droite

Seules les vidéos rendent le bruit de l’eau qui coule en permanence.

Nous avons pris un bateau électrique, ce qui nous a permis de voir un nombre important de petits lacs qui ont tous leur charme. Nous y passons la journée, toujours surpris par les paysages ….

Allez, une dernière photo de ce lieu enchanteur. C’est très rare, mais dans ce site, j’ai du mal à me limiter ….

C’est en regardant la carte que je m’aperçois que nous sommes tout près de la Bosnie. J’avais emmené , au cas où, le roadbook de nos amis de Vibraction intitulé Balkans …. et une partie de son tracé passe tout près d’ici !!!

Sans hésiter, nous décidons de passer 3/4 jours en Bosnie afin de rejoindre plus au sud le Monténégro puis la Croatie à nouveau …. Nous passons une petite frontière, tampons à nouveau car nous sortons de l’ Europe et heureusement, change inutile car ils prennent toutes les monnaies : l’ euro, le kuna ( en Croatie) ou le Mark convertible ( en Bosnie ). Quand on fait le plein, on peut même panacher pour faire un compte rond ….

Après la ville frontière de Bihac, nous pénétrons dans le Parc National de l’ UNA. Il encercle les vallées autour de la rivière Una et les canyons de la rivière Unac.

Il parait qu’on peut rencontrer des sangliers ….

Il  est réputé pour ses forêts et aussi pour ses chutes dont celles de Strbacki buk.

En sortant du parc, nous roulons sur une petite route dans une vallée encaissée et traversons de nombreux villages. Ce qui nous étonne au premier abord, c’est que dans certains l’on peut voir des petites églises alors que dans d’autres, ce sont des mosquées avec minarets ….

Mais où allons-nous dormir ce soir ? Nous optons pour un grand pré surplombant la rivière Unac et affichant camping …. L’accueil est des plus chaleureux . Monsieur allume un bon feu dans la cheminée car il commence à faire un peu frais …

Avec Monsieur, c’est la Slivovitch, un alcool très fort, fait maison !!!

C’est vrai qu’il arrache !!! Nous ne pouvions refuser et surtout, cela nous rappelle des souvenirs lorsque nous avions fait un camp éclaireur en Yougoslavie, en 1965 si je ne me trompe pas ….

Avec Madame, on passe au café, nettement moins bon …

Et cela dure un moment, Jean-Louis cherchant au plus profond de son esprit quelques réminiscences en allemand . Le temps de se doucher et il fait nuit. Il faut dire que nous sommes fin octobre ….

Le barbecue se fait à la lampe torche et en Anoraks.

Nous finissons à peine de dîner que notre propriétaire vient à nouveau nous chercher …. pour boire un coup …. Nous refusons poliment mais il faut dire que nous sommes les seuls « clients » et peut-être depuis longtemps !

Demain matin, nous ne pourrons pas refuser l’invitation au café et repartons les bras chargés de pommes ! Au fait, nous avons été réveillés par le muezzin au lever du soleil …

Monastère de Rmanj

Il est réputé pour ses icônes qui malheureusement ont été déménagées pour cause de travaux …

Les paysages sont très vosgiens, on s’y croirait presque …. Par contre, nous sommes impressionnés par la quantité de maisons détruites dans les villages … Nous ressentons avec tristesse les effets de cette terrible guerre qui a opposé Serbes et Bosniaques durant les années 1992/1995 …

De nombreux cimetières jalonnent la route, par confessions. Dans les cimetières musulmans , les très vieilles tombes ont des stèles en forme de turban ….

Plus le dignitaire est important plus le turban de pierre est grand

La route se transforme en une très belle et longue piste.

Nous nous engageons sur le plateau de Krug appelé aussi le plateau des chevaux sauvages. Nous sommes impatients d’en voir, ce qui n’est pas une certitude ….

Quelques points blancs au loin ….

Et les voilà, un vrai festival. On ne s’en lasse pas ! Je m’approche à pied car ils n’ont pas l’air craintifs ….

Ils s’approchent de moi, je tiens bon ! Que ne ferait-on pas pour de belles photos ?

Pas si sauvage que cela me direz-vous. En effet, dans les années 1970, ils ont été relâchés dans la nature quand les agriculteurs sont passés aux machines agricoles.

Nous poursuivons notre avancée sur ce plateau. Nous sommes à 1400 m d’altitude et il reste encore de la neige.

Nous entrons dans une zone boisée et cherchons un endroit pour le repas de midi …. mais vous verrez sur la photo que ce coin n’est pas très accueillant ….

Il est écrit que seules les pistes sont déminées, nous n’irons donc pas aux champignons !!!

Il fait tellement froid que nous espérons trouver un hôtel ouvert dans la petite station de ski de Kupres que nous allons traverser bientôt pour y passer la nuit … Nous sommes à 1664 m d’altitude.

Nous commandons à dîner dans cette auberge au bord d’un lac mais quel dîner !!! On aurait mieux fait de ne commander qu’une assiette tant il y en avait : 2 escalopes de veau panées, 2 steaks, 2 blancs de poulet et de 2 escalopes de porc sur un lit de patates grillées, riz aux légumes et croquettes ….

Vous imaginez qu’on n’a pas pris de dessert ….

Nous avons bien dormi dans une chambre bien chauffée. Fort heureusement d’ailleurs car le lendemain matin, l’hôtelière nous a annoncé qu’il faisait -9°. Le petit lac est très beau au soleil levant.

Bien inspirés d’avoir pris une chambre hier soir. Nous reprenons la piste qui va nous amener à un autre point fort de cette escapade bosniaque.

Un site de tombes Bogomiles, en bordure de chemin. Il faut dire que, si le roadbook ne nous en avait pas parlé, nous serions passés à côté !

On s’est arrêtés car on a aperçu quelques blocs de pierres ….

Ce mouvement religieux est contemporain et semblable à celui des Cathares.

Considérés comme des hérétiques, ils ont été pourchassés par les croisés. Par la suite, ils ont embrassé la religion musulmane pour se joindre aux turcs.

Et toujours ces scènes de désolation …

Mais aussi de très beaux paysages.

Nous restons en altitude mais la température monte avec le soleil

Nous déjeunons dans un lieu de pèlerinage curieux, en pleine forêt, près de la Vierge aux Yeux Crevés.

On se croyait seuls et durant le repas, plusieurs voitures se sont arrêtées

Et surprise, nous tombons sur le plus beau site de tombes Bogomiles à Stecak. Ces tombes médiévales sont uniques au monde.

C’est quand même extraordinaire de rencontrer encore des sites dont on n’a jamais entendu parler !….

La piste nous entraine ensuite dans des paysages changeants, un grand plaisir pour les yeux.

Et nous descendons descendons jusqu’à atteindre 80 m d’altitude. Non, je ne me trompe pas, la ville de Mostar qui est notre prochaine étape se trouve presque au niveau de la mer alors que nous sommes bien loin de celle-ci et entourés de montagnes. En même temps, la température est remontée à 25° à 17 heures !!!

Nous passons la nuit dans un petit camping à Blagaj, site touristique pittoresque.

Des fruits, gâteaux et noix à profusion qui nous sont offerts en même temps que notre bière

Oups, nous n’avons pas encore l’habitude mais ici, en Bosnie Herzégovine, qui a des airs d’Allemagne, quand on commande une bière c’est un demi litre qu’on nous sert …Et comme on tarde à manger tout cela, on nous offre un deuxième demi de bière !!!

Le matin, au réveil, il fait tout de même -1° ! C’est à n’y rien comprendre. Nous partons jouer aux touristes en allant visiter dans ce village, le plus vieux Tekke du pays, un monastère qui abrite une communauté de derviches.

Un petit air de Fontaine de Vaucluse avec ses terrasses ombragées
Un bon petit café au bord de l’eau …

Dans ce village, on peut voir de belles maisons aux toits de pierres.

Nous rejoignons la ville de Mostar, but de cette étape. Elle est située dans le sud du pays et traversée par le fleuve Neretva. Tristement connue pour son emblématique Stari Most (« vieux pont »), un pont en arc datant de l’époque médiévale qui fut bombardé et détruit par les croates lors de la guerre de Bosnie-Herzégovine entre trois camps  : tandis que les Serbes tenaient les hauteurs, les Croates avaient parqué les Bosniaques (Slaves musulmans) dans le ghetto de la vieille ville, sur la rive Est de la Neretva.

La rive Est était musulmane

Le Stari Most, le « vieux pont », a été reconstruit à l’identique en 2004 grâce au financement de quelques pays dont la France. Il a été bâti avec de nombreuses pierres d’origine (notamment pour le revêtement du pont), et selon la technique ottomane d’époque.

Nous avons eu beaucoup de mal à franchir ce pont car très pentu et glissant. Nous n’étions pas les seuls à nous cramponner à la rampe !

A midi, nous choisissons un petit restaurant sympa pour nous restaurer.

Et profitons de la proximité du pont pour une dernière photo

Mais ce n’est pas tout, il nous faut reprendre la route et nous attaquer à une zone montagneuse qui nous permettra de rejoindre le Montenegro. Avant cela, nous faisons le plein de fruits et légumes au bord de la route.

Après une belle petite route qui situe au fond d’une vallée sur une centaine de kilomètres, nous débouchons en surplomb des Bouches de Kotor ou bouches de Cattaro.

Les Bouches de Kotor forment une baie ou ria, s’apparentant à un fjord d’Europe du Nord, débouchant sur la mer Adriatique et formée de quatre golfes que surplombent de hautes montagnes.

Cette région marquée par une longue présence vénitienne possède de nombreuses merveilles naturelles et architecturales. Le premier village rencontré s’appelle Risan et propose un site de magnifiques mosaïques romaines.

Nous sommes au bord de la mer et cette mosaïque représente un calamar
Où une baigneuse ….

Village suivant au bord de cette baie, Perast. Nous embarquons sur une grande barque pour aller visiter l’Eglise Notre-Dame du récif, construite sur une petite île.

La ville de Perast

La photo du dessus représente une petite chapelle où nous n’allons pas aborder …

Pour consolider cet l’îlot artificiel  au XVe siècle, ils ont comblé un récif avec des pierres locales et des épaves de bateaux .

L’Eglise a belle allure.

En attendant notre capitaine, nous admirons la chapelle et la ville de Perast.
Et c’est le retour.

Arrivés à notre véhicule, nous sommes entourés d’admirateurs qui sont enchantés de pouvoir visiter nos pénates. Un motard nous invite même à visiter davantage le Monténégro qui est un pays superbe …. On y pensera, dans un autre voyage …

Reprenons la route pour visiter Kotor, la « grande » ville qui a donné le nom à ce site.  Kotor a été byzantine, serbe et surtout vénitienne pendant plus de 350 ans.

Kotor, Cattaro, de son nom italien, est l’une des villes historiques les plus intéressantes du Monténégro. Située dans un cadre naturel impressionnant, elle témoigne de la riche histoire de la région avec ses remparts.

Ses rues pavées et ses maisons en pierre.

On peut aussi y admirer sa cathédrale érigée au XIIe siècle, soit l’une des plus anciennes d’Europe.

Nous quittons la ville et faisons le tour de la presqu’île afin de rejoindre l’Adriatique pour la longer direction le Nord-Est afin de retourner en Croatie. La visite du Monténégro sera le but d’un autre voyage ….

Afin de traverser l’isthme que constituent les Bouches de Kotor, nous prenons un ferry.

Entrée des Bouches, Kotor est au pied des montagnes

Nous passons à nouveau la frontière et retrouvons la Croatie, pays où nous avons suffisamment de Pulas pour faire à nouveau de vraies courses. Tout d’abord, laver le 4X4 qui est plein de boue …. Préférable pour aller à la ville !

Et nous arrivons à Dubrovnik. Très grande ville que nous traversons pour nous installer au camping. Nous visiterons le lendemain, en prenant le bus pour rejoindre le centre historique.

Elle est connue pour sa vieille ville entourée d’énormes remparts en pierre datant du XVIe siècle.
Nous pénétrons dans la vieille ville.

La rue principale est pavée de calcaire d’où son aspect blanc mais cela la rend très glissante !!!

Ses monuments, particulièrement bien conservés, vont de l’église baroque Saint-Blaise au palais Sponza, de style Renaissance, en passant par le Palais du Recteur, de style gothique.

Monastère franciscain
La pharmacie est fort bien conservée.

Tout ces bâtiments forment un ensemble cohérent et très photogénique …. Je vais donc vous inonder de belles choses ….

Nous faisons le tour des remparts afin d’avoir une belle vue d’ensemble.

Il y a aussi de belles ruelles que nous sillonnons afin de trouver un petit restaurant sympa et ombragé ….

On se souviendra de cette visite, heureusement faîte hors saison …

Grâce à notre amie Martine qui revenait de Croatie, nous nous rendons sur la presqu’île de Peljesac. Sur la route, le panneau d’un ostréiculteur nous interpelle …..

Nous resterons sur notre faim, il ne vend pas aux particuliers!

Nous allons visiter  Stone qui est surnommée la muraille de Chine de l’Europe.

Ston a une position géographique idéale, se situant juste sur l’isthme qui relie la presqu’île de Pleješac au continent. 

Pendant que Jean-Louis cherche un restaurant de fruits de mer, je gravis la colline.

Ston est une ancienne cité fortifiée dont les murailles monumentales veillaient alors sur les salines, les premières d’Europe, qui ont valu une énorme richesse à ce village. Les murailles de Ston sont un exemple remarquable de l’architecture médiévale. Aujourd’hui il ne reste que cinq kilomètres de remparts sur les sept d’origine.

Selon le point de vue, on voit d’autres portions de cette muraille.

Nous décidons de remonter une bonne partie de cette péninsule, ce qui nous évitera de passer 2 frontières sur le continent : il faut traverser un petit bout de Bosnie, seul accès à la mer pour eux … Et nous rejoindrons la terre ferme un peu plus au nord via un ferry.

La mer est limpide, au loin les casiers à huîtres

En attendant celui-ci, nuit dans un camping fermé mais sur la plage ….

Il fait doux bien que nous soyons le 29 octobre. Cette mer si limpide m’attire comme un aimant.

Le lendemain, nous prenons le ferry pour la dernière étape de notre voyage.

Deux heures de traversée pour rejoindre la ville de Ploce.

Arrivée à Split en fin d’après-midi. Cette ville, située sur la côte dalmate en Croatie, ressemble à une forteresse en son centre.

La ville est réputée pour le palais de Dioclétien, construit par l’empereur romain au IVe siècle. Cet homme, l’un des plus grand persécuteurs de chrétiens  est le seul empereur à avoir abdiqué ; il a réussi a faire construire son palais par des esclaves Egyptiens en seulement 10 ans de 295 a 305. Lors d’un voyage en Égypte il ne ramena pas seulement de la main d’oeuvre mais aussi des ‘souvenirs’ tels des sphinx.

Sphinx posé sur la partie romaine, à l’arrière, tour de la cathédrale.

Les chrétiens se sont vengés des persécutions subies en construisant une cathédrale sur les vestiges du temple romain. Ce qui fait un curieux mélange de bâtiments.

C’était la Toussaint, nous n’avons pas pu entrer dans le temple/cathédrale mais avons profité des orgues de la cérémonie.

Autrefois peuplés par des milliers de personnes, ces vastes vestiges comprennent plus de 200 bâtiments ainsi que des souterrains.

La ville est ceinte de remparts. Cela laisse peu de place pour loger une population de plusieurs milliers de personnes …

Les constructions de diverses époques se mélangent !

Et voilà la fin de ce voyage. Le soir même, nous embarquons sur un ferry qui nous déposera le lendemain matin à Ancône. Puis, retour à la maison par la route.

En deux semaines sur place dans les Balkans, nous aurons parcouru 1500 km et surtout visité énormément de lieux différents et intéressants. Je ne m’attendais pas à une telle variété de centres d’intérêts , principalement en Croatie mais aussi en Bosnie Herzégovine et un tout petit peu de Monténégro….

Cela me donne déjà envie d’y retourner et de compléter ce voyage …

Maroc, mai 2022

Le 10 mai au soir, après être arrivés au Maroc par Nador, nous retrouvons Guy et Sophie à notre bivouac de coeur, au bord du lac de barrage Mechraa Hamadi.

Un bon dîner,  foie gras et champagne à  l’apéritif puis une bonne nuit, accompagnée par les croassements des grenouilles…

Le programme des premiers 8 jours est comme suit :

Mercredi matin, prenons la route vers le sud via Guercif. Celle-ci devient de plus en plus petite et zigzague en longeant un vaste oued dans lequel coule un filet d’eau …..

Transport de moutons
Et quand il y a de l’eau, même très peu, il y a des cultures

La route devient piste et nous prenons de l’altitude dans de superbes paysages. De temps à autre une oasis , de nombreuses cultures autour des villages. Vers 1600 m nous décidons de faire bivouac afin de ne pas avoir trop froid la nuit …. Comme d’habitude, nous prenons une plus petite piste, peu accessible pour ne pas avoir de visites indésirables.

A l’abri des regards
Guy et Sophie transvasent dans leur réservoir l’eau qu’ils ont achetée …
Après l’effort, le réconfort avec un bon BBQ

Très belle journée de 4×4. Nous poursuivons notre piste dans le Moyen Atlas dans des paysages à couper le souffle. Des maisons en pierres, très basses, sont nichées au creux des rochers pour se protéger du vent. On les voit à peine.

On devine ces 3 maisons sur le flan de la montagne …

A plus de 2000 m d’altitude, nous poursuivons notre route dans une vallée suspendue. On peut voir quelques cultures,  des troupeaux de moutons .La température est descendue à  18° ….

On ne se lasse pas de ces paysages !!!
Des cultures improbables, où trouvent-ils l’eau ?
La neige n’est plus très loin

Passons la ville de Missour où nous faisons le plein de gasoil. Nous sommes maintenant dans une grande plaine désertique,  à  1000 m d’altitude et avec peu de relief.

En quittant la ville, on rencontre des marchands …

La piste est peu fréquentée car les voitures prennent le goudron, contrairement à nous qui recherchons les difficultés !!!

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est desert-cailloux-1024x614.jpg.

Pour plus de confort, nous dégonflons les pneus car nous savons que nous ne verrons plus de goudron pendant un moment ….

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 15-passage-delicat-1024x652.jpg.Passage délicat en sortie d’oued

Un ksar, aperçu au loin, nous fait dévier un peu de notre piste. Cet ancien fort est relativement grand …..

Ksar Tidarine

Nous poursuivons notre chemin et nous engageons sur une très petite piste peu visible qui nous entraîne dans le Vrai Désert 🤗

La piste est à peine tracée et serpente dans une zone inondable ….

On finit par la perdre ce qui nous oblige à faire du hors piste. Ce qui n’est pas pour nous déplaire surtout que le terrain s’y prête bien.

Nous retrouvons la piste qui est vraiment très belle.

Petites pistes toute la matinée du 13 mai.  Quel bonheur ! Franchissements d’ oued parfois délicats ….

C’est l’étroitesse de cette descente qui pose problème ….
Parfois, la sortie de l’ oued est difficile à trouver. Ici, on la voit bien …

Nous allons traverser cet oued une quinzaine de fois avec autour de nous des paysages fabuleux.

Sommes sur un plateau à 1550 m d’altitude,  il fait 24° avec du vent. Parfois, nous passons près de quelques maisons et rencontrons des bergers.

Au détour de la piste, une forme s’agite. On aperçoit un âne, couché sur le sol qui se tortille afin de se gratter le dos. Nous nous approchons et il ne s’occupe pas de nous ! On est vraiment obligés d’avancer pour que monsieur daigne enfin se lever et nous laisser le passage !

Nous descendons dans la plaine et rejoignons une grande piste qui va nous mener au col de Belkacem.

Pas de photo de ce col que nous franchissons par une piste un peu trialisante car nous nous trouvons mêlés à un rallye de 2CV qui, elles, ont bien plus de mal que nous à franchir certaines marches … Quand nous arrivons à en doubler une ou deux, on ne peut pas ensuite s’arrêter pour faire un cliché ! En plus, ce col, nous l’avons déjà franchi 2 fois, dans les 2 sens …

De l’autre côté, c’est la plaine avec ses troupeaux et ses puits. La tradition veut que l’on s’y arrête afin d’y puiser de l’eau pour remplir la vache à eau de Guy et Sophie, ce qui leur permettra de se doucher avec une eau qui aura chauffé toute la journée au soleil, posée sur le capot du landrover.

Il est très profond et …. à sec !

Nous reprenons la piste et remarquons que le désert a pris une teinte verdâtre … En fait, quand il pleut, de suite l’herbe se met à pousser ainsi que quelques fleurs.

Et nous retrouvons un puits qui, non seulement a de l’eau mais qui est muni d’un panneau solaire qui devrait permettre de puiser ce précieux liquide sans effort …. si la pompe marchait …. Ce qui n’est pas le cas !

Et c’est au moment de partir que nous nous apercevons que Guy a cassé un amortisseur arrière. Comme ce n’est pas la première fois que cela lui arrive, il en a en réserve dans son véhicule … Y a plus qu’à …

Les messieurs s’équipent
Tout le monde met la main à la pâte

Nous poursuivons notre route en direction d’Erfoud, aux portes du désert de dunes. Mais il nous faut encore rouler une journée dans la caillasse. Heureusement, aux différentes heures de la journée, les couleurs changent …

On peut même acheter des souvenirs, au pôvre berger qui doit élever seul ses enfants ….

Je plaisante avec cela car en fait, on va rencontrer plusieurs fois ce genre de stand avec un bidon cimenté dans la pierre pour payer nos achats. Je suis sûre que notre berger nous observe avec ses jumelles et passera avec son 4X4 pour prendre la recette de la journée … Mais il propose de beaux objets et n’a pas beaucoup de clients ….

Image surprenante, des dizaines de moutons et chèvres paissent, on se demande quoi !!!
Cette stèle nous rappelle que les usines Citroen, dans les années 1920, ont organisé une première expédition au Sahara afin de démontrer leur supériorité technique en organisant et accomplissant un raid dans des conditions difficiles là où personne n’a réussi auparavant.

Nous apercevons quelques dunes en cours de formation, on approche de notre but tant attendu …..

Un dromadaire nous observe au loin

Enfin nous y voilà : arrivée en fin d’après-midi à l’ Erg Chebi, ensemble de dunes autour de la bourgade de Merzouga.

En fin d’après-midi le sable est très très mou, il faut donc dégonfler au maximum

De plus, comme vous pourrez le voir sur les photos qui suivent, on voit mal les reliefs ce qui complique le choix des passages.

Ici, cela grimpe ….
Les traces du premier véhicule permettent de se repérer

Je ne peux m’empêcher de vous montrer cette vidéo qui est plus parlante que n’importe quelle description …

Les plus belles couleurs se voient le soir ou le matin ….

Au bivouac

Nous les attendions ces dunes, depuis 2 ans que nous étions privés d’ Afrique …. alors, on met la bâche entre les véhicules car il fait très chaud et nous fêtons cela dignement : côte de boeuf et frites maison.

Le lendemain, on s’amuse encore dans notre grand bac à sable. Tout est une question de dosage. Trop lentement, on ne passe pas, trop vite on saute et on peut se mettre en danger …

Le premier a parfois des surprises : ici, on se retrouve le nez dans une butte ….
Le terrain étant facile, Guy passe ailleurs et va nous tirer ….

On peut aussi rester en bascule sur une dune, même petite …. Nous sommes très longs et cela nous arrive de temps à autre.

Quand on ne sait pas ce qu’il y a de l’autre côté, on ralentit et on est tanké ….

Des fois le cif est pointu, d’autres fois il est arrondi. Le premier prévient alors les suivants. Mais notre ange gardien est là !

En fin de matinée du 15 mai nous sortons de l’erg, regonflons les pneus et reprenons la piste. Nous rejoignons une route que nous quittons après 4 km, et nous engageons dans un chot, grande surface blanchie par le sel et souvent humide ( pas en ce moment). La piste, à peine visible, suit le fond  d’ un oued. On peut s’y enliser après de grandes pluies …

Il fait très chaud en ce moment,  jusqu’à 37° dans l’après-midi. Heureusement,  il y a souvent du vent qui rafraîchit un peu l’atmosphère mais qui soulève le sable. Ceci n’est pas très bon pour les photos ….

A midi, on se rapproche du bord pour éviter ce vent de sable qui remplit nos assiettes …

Après déjeuner, nous sortons de cette surface blanche et, par manque d’attention ( JL avait peut-être commencé la sieste …), nous nous retrouvons plantés sur une petite butte qui paraissait innocente …

Mais notre bon samaritain est là qui veille.

En fait, le passage était trop pointu, sans doute utilisé uniquement par des motos.

Nous poursuivons notre route. Moins de vent de sable, de suite les photos sont plus belles .

On traverse à nouveau une zone sableuse, en montée et longue ….

Après cet épisode, la piste devient peu visible dans le sable et régulièrement, nous la perdons et devons la retrouver en hors piste.

Nous contournons un immense troupeau d’ovins

Notre progression nous amène dans un paysage fort différent. Des arbres, des villages, c’est un retour progressif à la civilisation …

Et nous arrivons sur un site impressionnant que nous avions très envie de revoir : ce sont de petits bâtiments surmontés d’une cheminée. En fait, ils abritent chacun une pompe qui remonte l’eau du sous-sol et la cheminée fait office de château d’eau. Ceci permet d’irriguer les potagers du village voisin nommé Oum Jrane. Il y en a plus d’une dizaine !!! C’est bien le seul endroit au Maroc où nous avons vu ce site atypique.

Après ce petit pèlerinage, nous nous rendons à Zagora. C’est là que se trouve notre garagiste préféré et notre petit camping  » Prends Ton Temps ». Cela ne s’invente pas 🤣. Ali va nous faire une révision un peu plus complète du 4X4 de Guy.

Comme il y a plus de travail que prévu, Ali nous propose très gentiment de finir les réparations au camping … Il vient avec tout son matériel et commence par mettre le véhicule sur une bâche, à l’ombre.

Et pendant que nous mangeons le couscous, il va démonter puis réparer l’intercooler qui avait une grosse fissure. Un copain à lui vient ensuite pour recharger la climatisation avec du fréon.

On devrait toujours faire les travaux sur nos véhicules ici car, vu les tarifs pratiqués, le prix du voyage serait remboursé !!!

Et mardi 17 mai au matin, comme promis par Ali, nous pouvons faire les courses et les grands pleins avant de nous engager pour quelques jours dans une zone très sableuse, l’oued Draa.

Pour cela, vous vous doutez bien qu’il faut dégonfler. Comme il fait très très chaud, nos messieurs décident de faire cela piano piano et à l’ombre …

Assis et à l’ombre !

C’est de Mahmid que part la piste dans l’oued Draa. On peut la suivre jusqu’à son estuaire dans l ‘Atlantique vers Tantan. Nous n’avons pas le temps de descendre si loin au Sud du Maroc, ce qui nous laisse encore de beaux projets marocains. En attendant, en avant !

Après une trentaine de kilomètres dans cet oued toujours très mou, nous en sortons pour nous retrouver en hors piste,  à  sinuer entre de petites dunes ou parmi des zones chaotiques de terre craquelée. 

De temps à autre, des bouts de la piste ensevelie par endroits sous le sable.

Rencontrons de nombreux dromadaires qui, contrairement à d’ habitude, cherchent  l’ombre des acacias. Il fait tout de même 45° !

Au bivouac, rien de tel qu’un capot bien chaud pour décongeler la viande du dîner !

Mercredi 18 mai, nous traversons le Lac Iriki. Sans bateau bien sûr puisque c’est une grande étendue plane et sèche (presque toujours …) sur laquelle on peut rouler plus vite. Quand je dis presque toujours c’est qu’une fois nous y avons été surpris par un gros orage et on a bien failli y laisser le 4X4 , englués dans la boue !!!!

Arrivons dans l’après midi à  Foum Zguid où nous avons nos habitudes. On commence par le délicieux jus d’oranges pressées. On fait même une 2ème tournée….

Le soir, au camping que nous connaissons bien, douches à  satiété.  Toutes les heures environ. Ce soir, nous sommes invités chez Guy et Sophie.

Première étape, construction du four pour y cuire le rôti.

Puis c’est le dîner qui s’annonce fort bon et bien arrosé !

Nous quittons Foum Zguid jeudi 19 mai vers 10h du matin, une fois n’est pas coutume, après un dernier jus d’orange…. Nous commençons notre remontée vers le nord, ayant un bateau à prendre le 23 ….

Fini le sable, nous attaquons la montagne….. La route, bien que goudronnée,  est superbe. On passe de palmeraies en palmeraies, en suivant la vallée d’un oued. De vieux villages en adobe rougeâtre ressortent bien sur fonds de terre et de palmier …

Les lauriers sont en fleurs

Nous quittons la route pour prendre une petite piste qui s’élève progressivement jusqu’à 1600 m d’altitude tout en sinuant sur un grand plateau. 

On croise des troupeaux de chèvres qui, évidemment, passent juste devant nous !!

Les paysans rencontrés travaillent dans de superbes petits champs, irrigués avec des pompes électriques qui sont  alimentées par des panneaux solaires.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 107-champs-1024x637.jpg.

Le blé est coupé à la main et mis en gerbes.

Tiens, une école ! Sur cette piste où l’on se croyait presque seuls, les écoliers des alentours se retrouvent ici.

Pendant une soixantaine de km  nous roulons sur ce plateau.  Paysages variés, piste un peu dégradée par les ravinements.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 101-oasis-1024x576.jpg.
Bivouac très minéral, cela change ...
Cet homme, en train d’irriguer, nous fait de grands signes. Guy, qui roule en premier, lui rend ses salutations… Mais pour nous, il commence à gesticuler et nous fait comprendre qu’on n’a pas pris la bonne piste !

La piste commence à s’élever dans un paysage où la végétation se fait de plus en plus rare.

Aujourd’hui,  nous avons suivi la plus belle piste du voyage. Extraordinaire de par sa variété,  son audace et sa longueur ( 95 km )

Puis elle devient carrément….. vertigineuse voir stressante  pour les conducteurs … car très étroite avec un précipice d’un côté et la falaise de l’autre,  soutenue par quelques murets qui nous paraissent bien fragiles pour nos 3,5 tonnes. Guy a même parlé de « salaire de la peur » ….

Les couleurs sont superbes, les précipices impressionnants mais on ne se rend pas compte sur les photos de la profondeur des abîmes …

Impossible de photographier ces petits murets qui nous inquiétaient tant car il fallait descendre de la voiture sur une piste très très étroite puis se pencher suffisamment …. Je n’ai même pas essayé !!!

La question était aussi : et si on croise quelqu’un ???? Personne ne l’a posée , inutile de stresser pour rien !

Au loin, la fin de nos inquiétude …. et devinez …. on voit soudain un véhicule surgir tout là-bas ….. On a eu chaud à moins que ce ne soit lui …..

Nous sommes montés jusqu’à  2000 m d’altitude,  avons roulé sur un plateau (?), pas plat du tout où on a vu quelques paysans, des champs de blé,  des amandiers, etc…

Un malheureux gué couvert de beaux lauriers avant de retrouver le goudron…

Dans de nombreux villages, on voit les vestiges d’anciens palais en adobe.

Il nous reste 2 jours pour rejoindre Nador où nous embarquerons lundi prochain … Nous finissons notre trajet en remontant les gorges du Todra, très touristiques puis une autre, peu connue dont j’ai oublié le nom.

Il y a beaucoup de vent dans la plaine, c’est l’occasion de monter la tente gonflable qui maintenant est solidaire du véhicule, comme un auvent … Pour une fois, nous n’avons jamais eu besoin de l’utiliser, les soirées étant toujours bien chaudes.

Et pour finir, nous retrouvons le bivouac qui nous permettra de rejoindre tranquillement demain le port de Nador.

Durant ce voyage, nous avons parcouru environ 2300 km en prenant notre temps. Nous avons dû laisser tomber les dernières pistes de l’Atlas qui étaient prévues mais notre but principal était d’aller dans le sable, ce dont nous avons bien profité.

Carte du trajet complet :