Nous entrons au Brésil par la petite ville de Chuy où tout est vendu hors taxe.
Au fait, on a loupé la douane !!!!!! vite, demi-tour car nous tenons à faire tamponner nos passeports pour être en règle quand nous ressortirons de ce pays dans environ 1 mois et demi, on ne sait jamais ….
Nous continuons notre remontée vers le nord, direction Porto Alegre en passant par une presqu’île toute en longueur entre l’océan et le lac Dos Patos. Pour y accéder depuis le sud, on prend un bac. Nous sommes en ville, quelques voitures garées le long d’un trottoir représentent la file dans laquelle il faut se mettre … une demie heure de traversée, puis c’est une mauvaise route entourée de prés inondés car il a beaucoup plu ces derniers temps. Très difficile de trouver un endroit pour s’arrêter !
Pour le bivouac de mercredi soir, on se lance sur 4km d’une piste à moitié sous l’eau mais fort heureusement sableuse, afin de trouver un surplomb sec en bord de mer …..
C’est jeudi dans l’après-midi que nous arrivons au nord de Porto Alegre, chez Eric et Elisabeth ( les cousins de Janine et Ernest ) qui nous accueillent chaleureusement.
Nous y resterons deux jours mais je n’ai jamais vu autant de pluie tomber aussi longtemps ! Elisabeth nous emmène dans son superbe potager qu’elle cultive d’une main de maître et nous fait profiter de sa production.Je n’ai jamais vu des citrons aussi gros et nous aurons pour dîner des œufs tout frais de ses poules. Nous sommes au printemps et les fraises commencent déjà à mûrir. Merci encore pour votre hospitalité.
Nous repartons samedi 19 dans l’espoir de retrouver le soleil ….. Pour cela, nous empruntons l’autoroute RS239 qui va plein est, en direction de l’océan ; puis elle devient simple route, puis grande piste, puis pistouille …. Et nous nous retrouvons dans la montagne, à 900 m d’altitude.
Il pleut toujours, continuons ! et soudain, on se retrouve au bord d’une falaise qu’il va falloir descendre ; une bonne vingtaine de lacets serrés va nous ramener à 45 m d’altitude ! aucun risque de vertige car la forêt, de type tropical, est très dense. C’est l’heure du bivouac : on s’arrête à une propriété où l’on voit de la fumée sortir d’une jolie petite maison verte. Nous sommes accueillis très gentiment par la propriétaire et sa fille qui, rapidement, viennent nous chercher pour boire un café ; nous essayons de discuter un peu, mêlant espagnol, italien et francais ‘portugaise’, elles ont l’air de comprendre ; on est loin de parler portugais ! Cerise sur le gâteau, la maman vient de sortir du four une brioche, un régal !
Il pleut toujours, cela fait 2 jours qu’il y a 99% d’humidité dehors ….