C’est l’endroit le plus isolé au monde puisqu’il est à 3790 km du Chili et à 2100 km de la première île polynésienne. L’arrivée en avion est impressionnante puisque nous volons en ligne droite depuis les côtes chiliennes, survolons très rapidement l’île pour virer à nouveau au-dessus de la mer avant de nous y poser. Il faut dire que ses dimensions font rêver : 24 km par 12 km …heureusement qu’il existe des gps …
On aperçoit alors, vue de haut, des collines (en fait des cônes de volcan) d’un vert franc et au sol, dans la bourgade de Hanga Roa (la seule en fait) une végétation tropicale ….
Nous logeons chez un français qui loue 3 chambres d’hôte …. et nous avons reçu un accueil des plus amicaux.
Dés le jour de notre arrivée, premiers émerveillements : à deux pas de notre logement, une série de moais en bord de mer va nous scotcher là pendant plus d’une heure pour y assister au coucher du soleil …
quel calme, quelle sérénité, ici le tourisme est modeste car il n’y a pas de grandes structures d’accueil. Notre hôte nous signale les bons restaurants, les bons plans en général pour ne rien louper lors de nos visites .
Deuxième jour et nous voilà d’attaque pour le site cérémoniel d’ Orongo : il se trouve de l’autre côté du village, sur les flancs d’un volcan , le Rano Kau à 300 m d’altitude, surplombant la mer. Quand vous verrez les images du dit volcan !…
Coulée lave
c’était le lieu de cérémonies ayant lieu une fois par an dans un village de maisons de forme elliptique comme des coques de bateaux retournées à moitié enterrées dans la montagne avec des murs en dalles de lave. Magnifique !!!
Maisons ovales
C’est vers le XVI ème siècle que le culte Rapa Nui qui sculptait les moais a été remplacé par celui de l’homme oiseau lié au printemps, à la fertilité et aux oiseaux migrateurs. Il reste aussi quelques pétroglyphes et peintures rupestres qui ne sont pas pour me déplaire.