Volcans

En bord de mer, près de la ville de Ayambe, nous piquons plein est sur une petite piste qui s’enfonce dans la jungle …. Très beaux arbres, végétation luxuriante, un peu de boue … pendant une quarantaine de km, tantôt dans le lit de la rivière ( à sec) tantôt en hauteur.

De beaux petits villages de paysans ayant quelques vaches, de petits champs de maïs, des bananiers, etc ….  quand la rivière est en crue, ils sont bien isolés !

Sur la route, Equateur
Sur la route, Equateur

De retour sur la route, d’immenses exploitations de bananiers, et de nombreuses rizières ; on peut d’ailleurs acheter le riz au kilo. A propos de nourriture, en bord de mer, nous avons cuisiné calamars, crevettes et une grosse araignée de mer (dans une petite casserole !).

Cette fois-ci, pour le bivouac, nous avons fait attention à l’altitude : ce sera le premier soir à 1000 m et le suivant à 2500 m ; il faut ménager nos petits organismes !!!!

Le lendemain, très vite nous sommes à nouveau sur la piste qui monte qui monte …..pour arriver au village de Salinas (3500 m) où une association de villageois fabrique du chocolat (très bon, je regrette de n’avoir pris qu’une plaque, méfiante ….), du fromage de chèvre, des champignons séchés et tenez-vous bien : du salami !!!! on le goûte au prochain apéro, promis .

Et nous arrivons enfin à 4500 m d’altitude, face au volcan Chimborazo ( 6310 m) enneigé mais que nous ne verrons que partiellement, à cause des nuages. Le long de la petite route qui le contourne, nous avons vu nos premières vigognes, animaux très élégants. Et ce soir, nous dormons donc au bord de la rivière, à 2500 m comme dit avant de nous rendre à Bagnos où nous prendrons un bon bain chaud jeudi matin, à la fraîche, dans une piscine thermale alimentée par le volcan Tungurahua.

Comme prévu, nous sommes arrivés à Banos ; mais avant, quelle surprise ! dés la sortie du bivouac, nous nous trouvons face à ce volcan, haut de 5030 m, avec ses pentes enneigées mais qui fume comme une locomotive à vapeur.

Volcan Tangurahura
Volcan Tangurahura

Impressionnant, surtout que nous sommes juste en-dessous et que la route est recouverte de cendres datant de la dernière éruption de 2011. On traverse de grandes coulées de « boue cendrée » repoussées au tractopelle pour arriver finalement à Banos. On voit des voitures s’arrêter sur le bord de la route pour observer le volcan…..dans la ville, les gens balaient la cendre qui se dépose et on apprend, en trempant dans la piscine à 35°, qu’il s’est  réveillé ce matin …..

A midi, bien qu’éloignés d’une dizaine de km, la poussière de cendre se dépose encore sur la table.

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