Pour entrer au Chili, il fallait faire disparaître laitages, viandes crues et végétaux. On en a mangé une partie et cuit le reste car avec les chiliens, on ne plaisante pas à ce sujet. A la douane, nous avons offert au douanier les 2 pommes restantes et il nous a laissé nos saucissons que nous avions encore, en nous précisant que la prochaine fois, il vaudra mieux ne pas en avoir.
Et nous reprenons la route, qui devient rapidement une piste pour les 170 km chiliens avant de re-entrer en Argentine où se trouve Ushuaia, environ 230 km plus au sud. Ils appellent d’ailleurs cette route la « route du bout du monde » . Cette dernière frontière se franchira très vite, nous sommes quasiment seuls. On retrouve le goudron mais Il nous faut attendre la prochaine « grande » ville à 70 km pour remplir le frigo pour environ 4 jours puisque ensuite on a le même cirque dans l’autre sens …. C’est en effet une curiosité : il faut traverser ce bout de Chili car la Terre de Feu argentine n’est pas rattachée au reste du pays.
On a retrouvé le goudron alors j’en profite pour vous poser deux devinettes :
1. Pourquoi, à 2600 km de Buenos Aires et au beau milieu de la Patagonie désertique, y-
a-t-il une superbe autoroute bordée de lampadaires sur les deux côtés sur une distance de 25 km jusqu’à la ville de Rio Gallegos ?
2. Pourquoi, à partir du détroit de Magellan, ce territoire aussi bien chilien que argentin s’appelle-t-il la Terre de Feu ?