Patagonie

Du vent, du vent, toujours du vent !

Depuis notre entrée en Patagonie, il ne cesse pas. Il faut dire qu’avec un paysage sans relief et sans arbre …..

Les longues lignes droites sur la N3 se poursuivent et heureusement, on peut rouler assez vite et sans problème pour dépasser les camions … c’est qu’il y a beaucoup de kilomètres à parcourir pour cette première partie de voyage.

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Nous faisons halte à la Péninsule de Valdes, réserve faunique exceptionnelle, couvrant 3600 km2. Nous parcourerons ses côtes pendant une journée pour aller de site en site afin d’admirer éléphants de mer, pingouins de Magellan et otaries à fourrure.

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Dans les terres, de nombreuses estancias qui font de l’élevage de moutons et aussi une immense dépression située à 42 m sous le niveau de la mer et recouverte par endroits de salins. On croisera aussi de nombreux guanacos et nandous. Les nandous sont difficiles à photographier : ce sont des petites autruches grises qui, même si elles sont au bord de la piste ou de la route, se sauvent dés qu’on s’arrête. Donc on voit souvent des derrières qui courent !!!!

Nandou
Nandou
Guanaco
Guanaco

Par contre, le paysage reste le même, plat et recouvert seulement d’une sorte de garrigue, notre paysage coutumier depuis deux jours maintenant.

Nous ne verrons pas de baleines, car trop tard dans la saison ; j’espérais quelques traînards mais ce ne fut pas le cas.

Le seul intérêt des éléphants de mer, c’est leur taille et leur poids (jusqu’à 900 kg) qui sont impressionnants mais dur dur pour les photos : ils ne bougent pas d’un poil, on dirait de gros rochers …..

Les pingouins sont toujours amusants à observer, ils ne sont pas craintifs et on peut les approcher jusqu’à les toucher. Ils regardent même l’objectif pour faire de belles photos. Nous sommes à la période des naissances, les petits sont encore parfois dans les nids et les pères, debout non loin pour les protéger. Ils poussent d’ailleurs des cris étranges en cas d’alerte, en gonflant et dégonflant leur poitrail. Le poil des bébés est d’abord un duvet grisâtre qui finit par tomber et révéler les beau dessins noir et blanc de leur plumage. Très photogéniques.

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Quant aux otaries,  le spectacle et l’odeur sont grandioses. Sans parler des cris incessants des adultes et des petits. Nous sommes en pleine période de naissances. Les pères, beaucoup plus grands que les femelles, protègent parfois violemment leur harem en chassant les intrus. Dès qu’une mère met bas, les mouettes se jettent sur le placenta pour le dévorer.

Naissance
Naissance

En anglais, on dit « sea lions » : quand vous verrez les photos des mâles adultes avec leurs grosses crinières, vous comprendrez pourquoi ce nom. Les bébés sont noirs puis,  quand le pelage pousse, il vire au brun et les crinières poussent chez les jeunes mâles.

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Nous avons aussi rencontré une drôle de bête, inconnue à notre vocabulaire : un « peludo » en espagnol, un « long haired armadillo ». Il a une carapace comme un tatou mais gris claire avec de longs poils … Si vous trouvez le nom en français ….

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Tout ce tour se fait par de la bonne piste et nous continuerons les deux jours suivants notre descente vers le sud par de la piste en bord de mer. Le paysage est plus agréable car vallonné, toujours aussi peu de végétation et des plages superbes. Nous irons voir la colonie de pingouins de Cabo Dos Bahias, peu touristique et impressionnante par le nombre d’individus. Il y en a plus de 10 000. Encore de belles photos !!!

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Ce n’est que vendredi 30 janvier que nous rejoindrons le goudron pour « manger » à nouveau des kilomètres. Il faut dire que nous avons une échéance à ne pas manquer : le véhicule doit être sorti d’Argentine avant le 5 février, et une panne  ou un souci peuvent toujours arriver … On a encore au minimum deux jours avant la frontière. Notre perte de temps au départ nous oblige à délaisser quelques centres d’intérêt et à faire moins de piste. Dés notre entrée au Chili, on pourra reprendre un rythme plus détendu.

Quant à l’assurance au Chili, on a appris qu’elle n’est pas obligatoire …. Nous roulerons donc légalement non assurés tout en essayant de trouver une solution dans la prochaine grande ville.

ENFIN !!!! à la connection, nous apprenons que nous avons obtenu la fameuse assurance Mercosur pour une durée d’un an, non renouvelable. Cela va nous permettre de faire encore le deuxième voyage de cette année, en automne prochain.

 

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