Notre projet est de reprendre la trace prévue l’an dernier qui n’avait pas pu être faîte dans sa totalité, suite à diverses pannes mécaniques.
Notre voyage débute à Nador, le 10 mai 2017. L’avantage de ce choix est sa situation géographique, on est de suite à pied d’œuvre.
Cette année, il a beaucoup plu et nous trouverons souvent l’occasion soit de se baigner soit de faire le plein d’eau de douche. Au départ, nous sommes 5 équipages.
La traversée du plateau du Rekkam nous permet de reprendre nos marques très rapidement ….
Il y a deux marocains qui sont vraiment heureux de nous rencontrer : ils n’ont plus d’essence dans leur mobylette. Heureusement le moteur du Toyota 79 de François fonctionne avec ce carburant….
Le premier erg parcouru est l’erg Chebbi ; nous y bivouaquerons à l’entrée et le lendemain, juste avant d’en sortir. Rien de tel qu’un bon bivouac dans les dunes !
Juste après la ville de Merzouga, nous entrons dans l’erg Snaigui ; changement de paysage ! En plus, c’est le jour du rôti, parfaitement cuisiné par Guy et Sophie, miam miam ….
Sortis de l’erg, nous faisons route plein sud, parallèlement à la frontière algérienne. Piste très caillouteuse mais compensée par la beauté des paysage, et , il faut le dire, les bons petits plats préparés par chacun …
Arrivés à Mahmid, nous sinuons parmi les palmiers et les mini dunes pour entrer dans l’oued Draa . Le parcours dans l’oued n’est pas aussi mou que l’an dernier et nous en sortons facilement pour rejoindre l’erg Zaher.
Il fait très très chaud , 42° à l’ombre ! la pastèque de l’arrivée est toujours la bienvenue.
Petite panne avec le Land Rover de Martine et Thierry : un pneu qui déjante et un ressort qui se « ballade » dans son support ; on le remettra plusieurs fois en place ….
Après les réparations, le repas et une sieste bien méritée .
Il fait maintenant 44° ! on décide de s’arrêter plus tôt que d’habitude car nous venons de tomber sur un campement qui nous tend les bras ….
Un dernier erg et fin du sable pour nous à Foum Zguid ; ce village aux portes du désert a une grande garnison mais surtout un café où les jus d’oranges pressées sont un vrai régal ! On y retournera même le lendemain matin avant de reprendre la route.
Et maintenant, plein Est vers l’Atlas. Nous attendons avec impatience la fraîcheur dans la montagne.
On commence par suivre une piste en fond d’oued qui, ensuite, s’élève rapidement en traversant de superbes palmeraies où les habitants ont bâti leurs villages.
C’est un passage délicat pour descendre dans l’oued.
Nous commençons à prendre de l’altitude, l’air est bien plus frais. Ce sera l’occasion de partager la fondue !
De fréquents bivouacs au bord de l’eau, pour le bonheur des courageux. On aura souvent l’occasion de se baigner.
Et tout d’un coup, plus de piste. Celle-ci a été totalement emportée par l’oued gonflé d’eau. Nous remontons cette rivière pendant une bonne heure, fort heureusement guidés par de jeunes marocains. Mais l’orage menace, nous ne serons rassurés qu’après être sortis du lit de la rivière.
C’est en hauteur que nous établissons le bivouac, sous un ciel plus que menaçant !
Et le lendemain matin, grand soleil et une vue imprenable se trouve devant nous.
Dernière étape de ce beau voyage ; de superbes pistes qui sillonnent dans le Haut Atlas
et pour finir, la piste de la Cathédrale.
Nous gardons un excellent souvenir de ce parcours. Un grand merci à Guy qui, comme chaque année, nous prépare de si belles traces.
Mais qu’allons nous faire au printemps prochain ?