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1-adieu i. de Pâques

C’est avec un grand plaisir que nous retrouvons notre « casa rodante » suite à ce superbe séjour à l’île de Pâques. L’hôtel et le restaurant c’est bien beau mais on se lasse vite …

Nous échangeons nos derniers pesos chiliens contre du vin ……

C’est mercredi que nous franchissons pour la dernière fois les Andes, par la piste bien sûr et par le « Paso Vergara », à 2500 m d’altitude et nous arriverons en Argentine au niveau de San Raphael (au sud de Mendoza). Par cette petite douane, à nouveau très sympathique et déserte, nous avons pu   profiter encore une fois de paysages magnifiques. Je pense que nous avons été les seuls clients de la journée, peut-être de la semaine ….. Enfin, les argentins nous ont donné nos 8 mois pour l’importation temporaire de la voiture, c’est ce qu’il nous fallait ! Heureusement que j’avais un modèle d’un autre passage car le douanier ne savait pas remplir le papier ….3-entre Chili et Argentine 2-douane chilienne

Nous avons eu la grande chance d’être parmi les troupeaux de vaches qui redescendaient des alpages pour passer l’hiver à l’abri. Le spectacle était superbe, surtout ces vaches noires à flanc de falaise, à la file indienne pour franchir un éperon rocheux. Mais aussi les gauchos avec lassos tournoyant au-dessus de leurs têtes, cris pour faire avancer le bétail, chapeaux de cow-boy, peaux de bêtes fixées sur les jambes pour protéger du froid, …. Comme dans un western.

6-vaches sur la corniche 4-I'm a lonesome cowboy 5-sur la piste

Cela nous a permis de faire 250 km  de piste en deux jours dont un col à 2900 m d’altitude.

Nous avons dû nous résoudre à manger du cassoulet (français) en boîte, n’ayant plus de produits frais à cause de la douane …. Et jeudi midi, alors qu’on avait décidé de faire des pâtes, nous sommes tombés sur un nid de coprins chevelus que nous nous sommes empressés de cuisiner !

7-coprins chevelus

Deux heures plus tard, arrivée dans une petite ville pour laver la voiture, le linge et acheter fruits, légumes et viande. Ici, tout le monde s’étonne de notre passage car il paraît qu’aujourd’hui le col est fermé à cause de la neige.

Vendredi  27 mars, nous prenons le goudron pour rallier notre camp de base à Buenos Aires. Pour le bivouac, nous quittons la route qui offre peu d’opportunité, prenons une petite piste étroite de sable fin et nous arrêtons devant l’entrée d’une parcelle inhabitée …. sauf deux chats qui viennent nous voir, pas si inhabitée que ça …..

Vers la tombée de la nuit, le propriétaire vient à passer pour nourrir ses chats et nous invite à nous installer sur son terrain en nous ouvrant aussi la porte du cabanon qui sert d’abri à ses ouvriers. Il nous demande juste de refermer le cadenas en partant.

En dessinant sur le sable il nous montre où il habite, au cas où, ainsi que le chemin pour trouver la boutique de son fils qui est boulanger …..nous irons donc acheter le petit déjeuner le lendemain chez le fils ….. sauf que nous avons dû parcourir 130 km pour rencontrer le 1er village et le rond-point qu’il avait décrit ….. pas la même notion de distance que nous il semblerait ….

C’est au bout de 3 jours de route que nous arrivons à Buenos Aires et retrouvons notre emplacement pour les 2 jours restant qui seront consacrés à un grand nettoyage …