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Lapaz > Sucre

Après avoir quitté La Paz, que nous connaissons maintenant très bien, nous nous dirigeons vers le sud, par la route, jusqu’à Oruro : 250 km de travaux, fort heureusement un samedi …. Ils mettent  la route à 4 voies, le résultat est que tout est commencé, que l’on passe constamment d’une voie à l’autre, avec ralentissements et compagnie. Nous n’y passerons que le lendemain….

Tout cela pour aller visiter le site de Kalakala : éh oui, je ne vous avais pas encore fait le coup des peintures rupestres ! celles-ci viennent de loin ou plutôt de haut : 4000 m et des poussières. belle altitude lama blanc, en offrande lamas et condor le condor attaque le lamaOn y voit des lamas, des condors et paraît-il un puma ( dixit le guide) datant de 1000 ans avant JC. Après cela, nous prenons la piste sur l’altiplano, passons un col à 4700 m avant de plonger à 2400 m où nous bivouaquerons avec grand plaisir, vu l’altitude ….

Pendant cette traversée, de très beaux paysages, des petits villages sympa où on peut à nouveau acheter du pain correct, difficile à trouver en ville et fruits et légumes ….

Alain a eu durant ce périple un problème de plaquettes de freins : elles étaient tellement usées qu’elles sont tombées à côté du disque, si j’ai bien compris … pendant le démontage sur une place de village, j’ai discuté avec une petite vieille à chapeau melon   ( difficile  car ils parlent plutôt le queshua …) et je lui ai demandé pourquoi les marchandes de légumes avaient de grands chapeaux de paille ; réponse : moi je suis de « la ville » et ellles, ce sont des campagnardes … mais bien sûr, pourquoi n’y avais-je pas pensé ?

Après avoir enlevé ces 2 plaquettes qui faisaient un bruit pas possible et empêchaient de rouler, on a continué notre piste, Alain n’ayant plus beaucoup de freins. Il a ainsi, n’ayant finalement plus de freins du tout, fait une piste qui descendait de 1500 m en 30 km, vous imaginez les virages, le tout en 2nd courte ….

Je reviens donc au bivouac dans le fond de la vallée ; il y avait bien sûr un rio qui coulait tout de même régulièrement ; la piste suivant le rio pendant une cinquantaine de kilomètres, on a fait pas mal de gués sur les galets, passant d’un côté à l’autre ; gros avantage, plus de montées ou de descentes car Alain n’avaient toujours pas de freins. Inconvénient, on avait établi le bivouac au bord du rio (vallée qui nous paraissait assez large pour être en sécurité…) mais un gros orage menaçait …. Des hommes sont venus nous dire que dans 2 heures, l’eau risquait de monter fortement. On les a remerciés et on s’est établis un peu en hauteur. Finalement, le déluge n’a pas eu lieu et le lendemain on a pu continuer dans le fond de la rivière.

Arrivés à Cochabamba, ville de 512 000 habitants, Alain a pu, tout d’abord se faire fabriquer deux plaquettes semblables à celles qui étaient HS et enfin rouler à nouveau avec des freins ; pour traverser une grande ville, c’est préférable …. Ensuite, il a pu en acheter d’origine Toyota, pour avoir des pièces de rechange si cela arrivait de nouveau. On a réalisé que toutes ces montées et descentes que nous faisons depuis l’Equateur ont sollicité nos freins bien plus que dans tout autre voyage. Jean-Louis a vérifié les nôtres et il n’y a qu’un tiers d’usé.  On en ramènera des neuves pour le second voyage ….

Nous voilà enfin à Sucre, capitale administrative du pays et très belle ville coloniale.

Nous venons de visiter une fabrique de chapeaux en feutres, fort intéressante.

Nous avons dormi dans un parking du centre ville, pas de wifi évidemment …. Je vais tâcher de trouver un cybercafé pour envoyer ces nouvelles car après, ce sera le salar d’Uyuni et le sud Lipez … donc je pense pas de connexion internet avant Salta en Argentine dans X  jours …..